Premier lancer de plume, avec Gérard Pont
Les Francofolies 2013, c’est parti ! Et quoi de mieux pour les Francos Reporters que de commencer par Gérard Pont. Déjà dans le rythme fou du festival, le directeur nous a accordé un moment à l’espace platine, avec en musique de fond les balances de Patrick Bruel .On plonge dans l’ambiance Francos !
Francos Reporters : Comment êtes-vous arrivé à la tête des Francos ?
Gérard Pont : J’ai rencontré Jean Louis Foulquier lors d’une émission de télévision que je produisais à l’époque. Il est venu me voir avec ses 20 ans de festival et m’a dit qu’il cherchait un remplaçant. J’ai foncé !
Francos Reporters : Quelles sont les améliorations à apporter ?
Gérard Pont :C’est à vous de me le dire ! Je dirige les Francos depuis 9 ans : j’ai un regard moins neuf et objectif.
Francos Reporters : Que redoutez-vous le plus ?
Gérard Pont : Qu’un festivalier, qu’un membre de l’équipe, ou bien qu’un artiste se blesse. Les Francos c’est une foule donc il y a toujours des dangers, des risques. Il y a également la météo : cette année, j’étais inquiet vu le printemps, qui ressemblait plus à un automne…. Enfin, je suis très angoissé du nombre de festivalier, pas du point de vue économique mais plutôt par rapport aux artistes : je serais triste qu’ils se produisent devant des salles à moitié vide…
Francos Reporters : Bientôt un nouveau site pour les Francos dans le monde ? Pourquoi ?
Gérard Pont :vIl y aura les Francos de New-York. Et pourquoi ? Parce que j’en ai envie (rires). Ca m’amuse, j’aime les défis, les risques, je suis aussi un peu mégalo !
Francos Reporters : Votre meilleur souvenir de Francos ? Le pire ?
Gérard Pont : ma première année en tant que directeur des Francos reste un bon souvenir ! A la fin du festival, j’ai pu me dire « j’en suis capable ». Ensuite, Alain Bashung, pour le dernier concert de sa carrière. Un moment vraiment émouvant. Mais y a plein d’autre artistes qui m’ont donné du bonheur : Shaka Ponk, C2C, Vanessa Paradis… Tout est bon, tout est agréable.
Le pire ? Les conséquences de l’éviction d’Orelsan. (ndlr : la page est tournée, Orelsan revient cette année, samedi 13 sur la grande scène).
Francos Reporters : Quel est votre style de musque ?
Gérard Pont : J’aime beaucoup la musique folk américaine.
Francos Reporters : Un paysage breton ?
Gérard Pont : La mer, le matin à l’Aber Wrac’h.
Francos Reporters : Un crêpe bretonne de votre enfance, sa garniture ?
Gérard Pont : Clairement, celle qu’on appelle « la Normande » parce que c’est une crêpe aux pommes.
Francos Reporters : Qu’aller vous faire après avoir répondu à ces questions ?
Gérard Pont : Je vais aller répondre à d’autres questions ! (rires)