Le Noiseur et Blind Digital Citizen : le mélange des genres.

Le_Noiseur©Alice_Dumais22 mai au soir, le Noiseur et Blind Digital Citizen concluent leur semaine au Chantier des Francos. Ils se dévoilent dans un concert où deux styles opposés de musique se rencontrent, et invitent les oreilles à s’ouvrir à différents genres musicaux. Les mélanges sont au rendez-vous !

 
Un court silence, cassé ensuite par une mélodie douce et deux voix enregistrées qui parlent.
Puis un troisième timbre s’élève, travaillé sur un style mi-murmuré, mi-chanté, qui amplifie le côté brut et romantique des paroles. Le Noiseur se présente ainsi sur scène, accompagné de ses deux compagnons de route, au clavier et à la guitare. Les contrastes lumières-ombres crées pour l’occasion accentuent les profils des trois musiciens.
« Copier-coller de Serge Gainsbourg »
Le public ne s’y trompe pas. Le Noiseur est tantôt « un séducteur à la voix charmante », tantôt « un copier-coller de Serge Gainsbourg ». Entre les chansons, il s’arrête et parle. Il s’assoit, et essaie d’amener le public à mieux ressentir ses textes et, surtout, à établir un lien de familiarité avec lui. Sa présence scénique est très théâtrale, peut-être même un peu trop parfois…
L’énergie et l’univers de Blind Digital Citizen
Le temps d’un bol d’air frais puis de la projection de clips coup de coeur (un du Noiseur , l’autre de Christine and The Queens), et Blind Digital Citizen s’installe. Le groupe parisien démarre avec un long morceau, au remarquable crescendo. Il impose son énergie et son style musical crée une sorte d’atmosphère psychédélique, mais bien vivante. François, le chanteur, cherche souvent le regard des spectateurs, et surprend ! En intro d’une chanson, pourvu d’un morceau de métal, il bat le soutien du clavier  !
Multiplier les sons, Blind Digital Citizen aime cela ! Les cinq compères changent souvent d’instruments, ce qui permet au public de découvrir chaque membre sous plusieurs angles. Le côté souvent sombre de la scène nous fait concentrer davantage sur la musique et rajoute du mystère à des mélodies très rythmées et à des textes où les jeux de mots et l’humour sont au rendez-vous. Le public a mordu !

Gaëlle
Photo : Alice