Ange noir, ange blanc

Rencontre avec Mathilde Forget, une heure avant qu’elle ne se produise au Chantier. Malgré son stress, la jeune chanteuse se prête avec timidité mais sincérité au jeu des questions / réponses.

Francos Reporters : Si vous étiez un oiseau, lequel seriez-vous ?

Mathilde Forget : Un aigle royal.

Francos Reporters : Pourquoi ?

Mathilde Forget : Je viens de Grenoble, et mon enfance a été rythmée par la montagne et les randonnées.

Francos Reporters : Quelle a été votre première scène ?

Mathilde Forget : Je crois que c’était à Angers, à la fête de la musique. J’étais au lycée.

Francos Reporters : Anges ou oiseaux, pourquoi vous utilisez souvent ces termes ?

Mathilde Forget : Les oiseaux, c’est encore pour la montagne, je suis très attirée par la montagne. Pour ce qui est des anges, c’est un terme qui définit une personne assexuée, sans prénom. Et dans mes chansons, j’aime parler de personnes qu’on ne peut pas identifier.

Francos Reporters : Ange noir ou ange blanc ?

Mathilde Forget : Ça dépend des moments.

Francos Reporters : Avec vos musiciens, amitié de longue date ou nouvelle rencontre ?

Mathilde Forget : Alexis, ça fait 10 ans qu’on se connaît, c’est un grand ami. Avec Ji, notre violoncelliste, on s’est rencontrées il y a 1 an, suite à une annonce passée au conservatoire de Paris.

Francos Reporters : Un souvenir qui vous vient à l’esprit, maintenant …

Mathilde Forget : Mon père et moi, à la mer … Ce doit être parce qu’on est à La Rochelle.

Francos Reporters : Vos chansons sont mélancoliques, d’où vient cette mélancolie ?

Mathilde Forget : Je ne sais pas … J’ai découvert que très récemment la définition, ce n’est pas forcement être triste. Mais c’est vrai qu’elle est très présente …

Francos Reporters : A quel moment conseillez-vous d’écouter vos chansons ?

Mathilde Forget : Mon père trouve que ça s’écoute bien en voiture. Moi je dirais dans le train, avec les paysages qui défilent… Et peut-être le matin.

Francos Reporters : Qu’est-ce qui déclenche votre inspiration ?

Mathilde Forget : Une phrase, un morceau de piano, quelques notes de guitare …

Francos Reporters : Vous aimez quels musiciens ?

Mathilde Forget : Benjamin Biolay, Emilie Simon, Bat for lashes… Mais j’aime aussi le classique comme Bach…

Francos Reporters : Quelle est votre devise ?

Mathilde Forget : Tout oser ! Un peu comme «on n’a qu’une vie» !

Reportage : Lunn & Mélissa
Photo : Thomas