Mathias Malzieu en demi-Dieu
C’est en demi-Dieu que nous retrouvons Mathias Malzieu en salle de presse du chantier des Francos, nous découvrons alors un homme rayonnant d’humanité…
Francos Reporters : Quelle est la particularité de votre concert-lecture par rapport à la grande scène de St Jean D’Acre ?
Mathias Malzieu : C’est la différence d’échelle… il y a de belles conditions à chaque fois. J’aime beaucoup la grande scène par rapport à la puissance qu’elle dégage, mais j’aime le décalage de l’acoustique et la proximité avec le public. Au fond c’est similaire, ce sont juste des outils différents, mais on utilise des outils différents tout en défendant les mêmes causes.
Francos Reporters : Est-ce que ce type de concert-lecture est une chose que vous reproduisez sur tous les festivals ?
Mathias Malzieu : C’est une chose magique, on retrouve le lien entre les grosses scènes et le petites choses mises en valeur par les Francofolies.
Francos Reporters : Vous retrouvez le même public que pour Dionysos ?
Mathias Malzieu : Il y a toujours le même noyau que je retrouve à chaque fois. Cela dit les personnes qui lisent mes livres n’écoutent pas forcément ma musique, et ceux qui écoutent ma musique ne lisent pas forcément mes ouvrages.
Francos Reporters : Des projets ?
Mathias Malzieu : Ça fait cinq ans que je travaille sur l’adaptation de La Mécanique du cœur, produit par Luc Besson avec les chansons du groupe…
Francos Reporters : Avez-vous un rêve d’enfant ?
Mathias Malzieu : J’en ai beaucoup, c’est d’ailleurs ce qui me rend boulimique. Je ne connais pas le vide. Je me rends compte de la chance que j’ai, je n’aurais jamais pensé être édité chez Flammarion, jouer et enregistrer avec le groupe…
Francos Reporters : L’une de vos chansons qui vous ressemble le plus ?
Mathias Malzieu : On est toujours plus copains avec ses nouveaux bébés… Alors je dirais Dark Side, parce qu’elle peut être à la fois intense et fragile puisque je la joue à la fois avec mes choristes qui rajoutent de la puissance et seul avec mon ukulélé.
Francos Reporters : Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
Mathias Malzieu : Lors d’un de mes concerts à l’Olympia un maître chocolatier est venu me voir pour me montrer son travail. Il aimait beaucoup ce que je faisais, et nous avons eu l’idée de collaborer ensemble par rapport à l’intrigue de mon histoire « Le plus petit baiser jamais recensé au monde » puisque le protagoniste se sert du chocolat pour embrasser sa dulcinée à distance. Le chocolatier a donc travaillé sur la texture du chocolat pour qu’il soit le plus fidèle à mon livre. J’aime les choses qui possèdent différents degrés, le chocolat était très bon, mais une fois l’œuvre lue le chocolat prenait une toute autre saveur. C’est pourquoi j’ai eu l’idée à la sortie de mon livre de rendre hommage à Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl. J’ai donc inséré 5 tickets d’or à l’intérieur de mes livres, à la clé un showcase très intime dans la chocolaterie pour un concert-lecture sans micro.