Bastian Baker se confie
Quelques heures avant de monter sur la grande scène de Saint-Jean d’Acre, Bastian Baker répond à quelques-unes de nos questions autour d’une table ronde, en compagnie d’autres journalistes professionnels.
Francos Reporters : Votre mot préféré ?
Bastian Baker : « Bonjour ! » car je le dis tous les jours.
Francos Reporters : Quels chanteurs disparus auriez-vous aimé rencontrer ?
Bastian Baker : J’aurais vraiment beaucoup aimé rencontrer Freddy Mercury, chanteur du groupe Queen. Quand je l’écoute, je ressens beaucoup d’émotions.
Francos Reporters : Quelles sont vos influences ?
Bastian Baker : Quand j’écoute de la musique, ce n’est pas pour écrire mais j’en apprécie tellement ; Muse, Colplay, Aaron, Green Day, The Luminers. Et en ce moment, je suis à fond sur Robert Francis.
Francos Reporters : Qu’est-ce-qui vous inspire pour vos textes ?
Bastian Baker : Pleins de choses ! Dans mon premier album, j’ai beaucoup parlé de moi, sans doute parce que j’avais besoin de dire quelque chose. Pour le deuxième, je suis plutôt spectateur. J’écris en voyant à travers les yeux des autres.
Francos Reporters : Si vous étiez un paysage, lequel seriez-vous ?
Bastian Baker : Ce serait ma terre Suisse, l’immensité du lac, avec en fond le coucher de soleil. Ce qui est merveilleux, c’est que ce n’est jamais pareil…
Francos Reporters : Si vous aviez une chose à changer dans votre parcours, quelle serait-elle ?
Bastian Baker : Mes chaussures ! (rires) Elles sont dans un état désobligeant. Non… Plus sérieusement, je ne suis pas quelqu’un qui revient en arrière, je prends les décisions instantanément.
Francos Reporters : Vous êtes un artiste Francophone, pourquoi avoir décidé d’interpréter des chansons seulement en anglais ?
Bastian Baker : Je suis Suisse, et la Suisse est un pays qui comporte quatre langues nationales. J’ai reçu une éducation plutôt anglaise. De même, je suis amoureux de la mélodie. Je trouve que le français est surtout une langue parlée, bien que je la trouve très riche…
Francos Reporters : Plutôt live ou studio ?
Bastian Baker : Les deux ! Pour ce qui est du studio, ce qui me plaît c’est de partir de rien, et qu’après 6 heures de travail on a une base de chansons. Puis avec la scène, on peut toujours faire mieux au concert d’après. C’est un moment incroyable, quand les gens reprennent une chanson en même temps que vous.
Francos Reporters : Avez-vous un porte-bonheur ?
Bastian Baker : Non… Mise à part ma famille, mes amies et Gérard Pont ! (rires) Je ne préfère pas m’attacher à quelque chose, pour finalement le perdre et me sentir mal avant un concert.
Francos Reporters : Si vous étiez un bruit, lequel seriez-vous ?
Bastian Baker : Ha!ha! On ne m’a jamais posé cette question, elle est bizarre. Mais… je dirais un bruit qui dure.