Avec Bastien Lanza, la chanson est partout

Bastien Lenza©Anais

Bastien Lenza©Anais

Que ce soit sur scène, en salle d’enregistrement ou tout seul dans sa chambre, Bastien Lanza plonge dans l’univers de la chanson dès qu’il le peut. Même quand il s’agit d’apprendre ses cours ! Il nous dévoile quelques jolis souvenirs, et parle de ses influences musicales principales.

 

Francos Reporters : As-tu déjà participé aux Francos en tant que spectateur ? Quelle est ton opinion du festival ?

Bastien Lanza : Oui, l’année dernière et l’année d’avant. Mais en tant qu’artiste dans la programmation, c’est la première fois. Mon opinion en tant que spectateur et participant est à peu près la même. C’est un festival vraiment cool, bien organisé, il y a des bonnes conditions d’accueil, et techniques.Tout fait plaisir ici !

 

F.R. : Tu as été contacté par l’association Voix du Sud (fondée par Francis Cabrel)pour participer à des ateliers d’écriture avec des jeunes. Quel est ton meilleur souvenir de cette expérience?

B.L. : Cette association a mis en relation des classes de collège et des artistes pour faire des ateliers d’écriture. Mon meilleur souvenir est représenté par le moment où on répète tous ensembles les chansons, lorsque tout le monde les connaît déjà. On chante tous, on sourit, et ça c’est beau à voir.

 

F.R. : Peux-tu nous parler de ta rencontre avec Francis Cabrel?

B.L. : C’est un de mes modèles depuis toujours. La première rencontre a été intimidante pour moi. Mais maintenant on rigole, on parle, il n’y a plus de soucis, même si c’est toujours impressionnant de se dire avec le recul : «C’est Francis Cabrel».

 

F.R. : Aimerais-tu travailler avec d’autres artistes?

B.L. : J’adorerais travailler avec Maxime Leforestier, c’est quelqu’un que j’adore. C’est un auteur vraiment génial ! J’ai eu l’occasion de le rencontrer déjà, mais travailler avec lui serait super. Qui sait, peut-être bientôt…

 

F.R. : My Major Company est ta maison de disque. Pourquoi avoir fait ce choix?

B.L. : Avant même de contacter des maisons de disques plus traditionnelles, je me suis dit : «Je vais aller sur internet, pour y poster mes chansons» et j’y ai découvert My Major Company. Donc j’ai posté, et dix mois plus tard j’avais 100.000 euros de la part des internautes. Cela m’a aidé à financer la création de l’album, sa distribution et tout ça.

 

F.R. : Ta chanson «2h du mat’» est-elle autobiographique?

B.L. : C’est très indiscret ça (rires). Euh..on dit toujours que les chansons sont inspirées par la vie de l’artiste, par la vie réelle. Donc là, oui c’est inspiré mais il y a une part de créativité, d’imagination…

 

F.R. : Ton album sortira en septembre. Quelques mots pour le décrire?

B.L. : Il y a deux chansons dans l’album qui seront peut-être amenées à être exposées médiatiquement. Pour le décrire, c’est un album de chansons françaises, à tendance folk, avec des mélodies que j’espère envoûtantes, et qui donnent beaucoup d’importance aux textes. J’en suis fier.

 

F.R.: Quelles sont tes influences artistiques, à part Francis Cabrel et Maxime Le Forestier ?

B.L. : Il y a toute la vague de chanson française. Vincent Delerm, Raphaël… Après il y a aussi des noms anglais comme Bob Dylan, Neil Young, Eliott Smith et Joshua Radin. De la nouvelle scène, j’aime bien Renan Luce, je suis vraiment attaché à ce qu’il fait. Après il y a aussi Rose, Alexis HK, et d’autres.

 

F.R: Tu as commencé par écrire des poèmes. En as-tu transposé certains en chanson?

B.L. : C’est possible! Sur les manuels je me souviens quand j’étais petit, il y avait des poèmes et ça m’arrivait d’en choper, et de les mettre en chanson… Une autre chose que je faisais, c’était mettre mes cours en chanson et je me les remémorais en chanson.

 

F.R.: Avais-tu un groupe étant plus jeune?

B.L. : j’ai surtout joué avec des gens par-ci par-là, des reprises surtout. Et dès que je me suis mis à composer, à écrire mes propres chansons, j’ai lâché les reprises et j’ai vraiment travaillé tout seul dans ma chambre. Jusqu’au moment ou ma carrière s’est développée et que j’ai rencontré les musiciens avec qui je travaille, les partenaires comme ma maison de disque, mon tourneur, Voix du Sud, Francis Cabrel, etc…

 

F.R. : Quel instrument aimerais-tu apprendre?

Bastien Lanza: La harpe c’est très joli. ça m’a l’air compliqué, mais pourquoi pas.

 

F.R.: Si tu étais un film, lequel serais-tu?

Bastien Lanza:Jeux d’enfants,avec Marion Cotillard et Guillaume Canet.

 

Texte : Laura et Gaëlle

Photo : Anaïs