Francos Reporters » La Rochelle http://francosreporters.larochelle.fr Fri, 08 Sep 2017 15:41:24 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.9.2 Hildebrandt : « s’éclore avec la musique » http://francosreporters.larochelle.fr/hildebrandt/ http://francosreporters.larochelle.fr/hildebrandt/#comments Tue, 22 Jul 2014 07:21:56 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3852 Hildebrandt_©_Rannaud

Hildebrandt_©_Rannaud

Hildebrandt, c’est l’artiste fil rouge des Francos Reporters 2014 ! Après nos rencontres d’avril et du mois de mai, nous le retrouvons pour le dernier jour du festival. Toujours avec ce même plaisir d’échanger avec lui, et de creuser un peu plus le personnage.

Francos Reporters : Parlez-nous de votre histoire avec les Francos, et notamment le Chantier.

Hildebrandt : L’histoire avec les Francos est assez longue. J’ai commencé la musique avec mon groupe Coup d’Marron il y a maintenant 13 ou 14 ans et tout de suite le Chantier des Francos nous a fait bénéficier de leur formation. Puis au fil des années, ils m’ont suivi dans le parcours avec le groupe et quand je suis passé sur mon projet solo ils s’y sont naturellement intéressés. Venant de La Rochelle, je croise souvent l’équipe et c’est vrai qu’un rapport affectif c’est installé.

F.R. : Comment a été votre journée type, pendant le travail au Chantier ?

Hildebrandt : Cette année j’ai fait le Chantier des Francos sans toute la formation. J’ai surtout travaillé avec Bénédicte Le Lay sur l’expression corporelle et l’occupation de la scène avec les musiciens. C’était un travail assez court, sur l’implication du corps, vraiment très chouette. J’espère être encore accompagné le plus longtemps possible!

F.R. : Votre meilleur et pire souvenir sur scène ?

Hildebrandt : A vrai dire c’est un peu le même ! Un souvenir plutôt drôle mais j’ai eu très mal ! J’ai sauté avec mon accordéon, j’ai atterri sur les fesses en plein dans la batterie et un pied de symbale m’est entré violemment dans le derrière… J’ai eu super mal ! Et tout le monde était mort de rire… Y avait pas beaucoup de public heureusement !

F.R. : Votre énergie sur scène est vraiment remarquable. Quand est-ce que vous avez compris que vous vouliez devenir chanteur ?

Hildebrandt : Sans être prétentieux, dès le début que j’ai commencé à faire de la musique. J’ai commencé la guitare à 17 ou 18 ans. Et y a un monde qui s’est ouvert d’un coup ! J’avais le sentiment de pouvoir m’exprimer, de pouvoir raconter des choses, pouvoir exister aux yeux des autres, alors que moi j’étais toujours très renfermé. J’ai senti que ça pouvait changer complètement ma vie, que je pouvais me retrouver, éclore, m’épanouir… Après, devenir chanteur et en faire mon métier, je l’ai vraiment décidé y a une dizaine d’années.

F.R. : Le groupe ou le chanteur du Chantier avec lequel vous avez le plus branché ?

Hildebrandt : Je n’ai hélas pas eu le temps de croiser grand monde. Avec vous, les Francos Reporters, j’ai rencontré Lior Shoov. Une personne très touchante sur scène et dans la vie. On a pas eu le temps de beaucoup échanger, mais c’est quelqu’un de très riche.

F.R. : Votre groupe ou chanteur préféré des Francofolies ?

Hildebrandt : Miossec ! Je n’ai pas pu le voir mais il repassera j’espère.

F.R. : La vidéo de la chanson « J’ai pleins de pas » termine avec la phrase : « On fait n’importe quoi ! ». Pour vous c’est quoi faire n’importe quoi ?

Hildebrandt : Être dans l’abandon, j’aime bien cette notion là, s’abandonner ! Que le corps se laisse aller, qu’on anticipe plus rien, s’amuser ! En l’occurrence, se jeter du sable dans la figure. Parce qu’à la fin de la vidéo, on fait les fous sur la plage avec ma fille Nina.

F.R. : Et vous, vous aimez danser ?

Hildebrandt : Oui surtout quand j’étais petit, j’aimais beaucoup. Et comme sur ces nouvelles chansons j’ai envie de retrouver des automatismes, des attitudes corporelles. Et puis maintenant que je suis papa, et que j’ai une petite fille qui aime beaucoup danser, et bien on fait les foufous !

F.R. : Vous préféreriez faire un concert dans une palude ou en plein désert ?

Hildebrandt : En plein désert car j’aime les grands espaces.

Texte : Gaëlle et Merouane

Photo : Cynthia

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Les premières heures des Francos avec Danièle Molko http://francosreporters.larochelle.fr/daniele-molko/ http://francosreporters.larochelle.fr/daniele-molko/#comments Mon, 21 Jul 2014 07:07:18 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3825

Danièle Molko

Danièle Molko, co-fondatrice des Francofolies revient sur les premières heures du festival et de son succès grandissant. Elle livre notamment aux Francos Reporters ses premières appréhensions, ses premiers projets fous, le travail mené auprès de Jean-Louis Foulquier, tout en se réjouissant de voir ce qu’est devenu aujourd’hui ce festival toujours autant apprécié !

 

Francos Reporters : Deux mots pour vous présenter ?

Danielle Molko : Danièle Molko, je suis éditeur et productrice de musique. Avec Jean-Louis Foulquier, j’étais co-fondatrice du festival des Francofolies de La Rochelle.

 

F.R. : Comment résumez-vous votre collaboration avec Jean-Louis Foulquier ?

D.M. : Pendant près de 15 ans, j’étais le bras droit de Jean-Louis. Nous nous connaissions avant le festival et avons eu ensemble l’idée de le concevoir. Au départ, l’équipe se composait de 5 personnes et j’étais pour ma part, j’étais en charge de l’organisation , de la production et du financement.

 

F.R. : Comment le festival a-t-il évolué ?

D.M. : Le festival a eu un vif succès dès ses débuts, alors qu’en 1984, lors de la première édition, la chanson française ne se portait pas si bien que cela. Jean-Louis voulait prouver le contraire en mettant sur scène de jeunes artistes talentueux. On avait aussi comme objectif de donner des lettres de noblesse à la chanson française en lui attribuant un lieu remarquable. Je pense qu’on peut dire que le pari est réussi !

L’augmentation du nombre de scènes, l’élaboration de nouveaux projets, comme le Chantier des Francos en1997, ont donné un réel rayonnement aux Francofolies. Même à l’étranger puisqu’on a vu des éditions au Québec, en Belgique, en Bulgarie, en Allemagne et que Gérard Pont a même exporté le festival à New-York !

 

F.R. : Quel est votre souvenir le plus fort depuis ces 30 ans ?

D.M. : Il y en a beaucoup ! Emotionnellement, c’est une expérience très forte, mais le souvenir qui me vient à l’esprit est celui de la veille de l’ouverture des premières Francos. Nous étions autour d’une table de restaurant, avec l’équipe de base et nous nous demandions si le public serait réellement au rendez-vous. Le patron du restaurant nous a alors prévenu qu’à 23h, le dernier train en provenance de Paris arrivaient, rempli de festivaliers. Nous sommes alors allés vers la gare pour voir ces centaines de jeunes descendre du train.

Je garde aussi d’autres souvenirs assez émouvants, comme la fête à Léo Ferré, avec un orchestre, la fête à Véronique Sanson ou même le bicentenaire où 1789 jeunes sont venus auprès de Bernard Lavilliers pour chanter Noir et Blanc.

 

F.R. : Que pensez-vous de l’arrivée importante de la langue anglaise ? Pensez-vous que cela peut porter préjudice au festival ?

D.M. : Je n’ai pas réellement d’avis à porter sur cette question. Nous avons créé le festival pour rendre hommage à la francophonie et unir les pays qui ont en commun l’usage du français. Il est vrai que nous voulons garder un usage noble du français sans pour autant être fermé aux autres langues. Les Francofolies sont aujourd’hui l’un des derniers bastions de l’usage de notre langue dans la chanson, c’est important.

 

F.R. : A l’occasion des 30 ans des Francofolies, nous essayons de recenser les meilleurs moments du festival, vous avez évoqué le bicentenaire, pouvez-vous aussi nous parler de l’Equipée musicale ?

D.M : Ce projet s’est fait grâce au patron d’une entreprise d’équipement sportif. Venant lui-même d’un milieu populaire, il a tout de suite adhéré au fait de permettre à 300 jeunes issus de quartiers difficiles de venir voir le festival. Les jeunes devaient notamment élaborer un projet sur le thème de la musique, le journalisme, les médias… Nous nous chargions de toute l’organisation, de leur hébergement à leur venue au festival. Il y avait une dimension sociale et très humaine dans ce projet que nous avons poursuivi pendant quelques années. Mais ce genre d’événement n’est qu’une infime partie de tout ce qu’on a pu vivre au cours de ces 30 ans aux Francofolies.

 

Interview : Yacine

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Mell, moins excitée et plus posée http://francosreporters.larochelle.fr/mell/ http://francosreporters.larochelle.fr/mell/#comments Mon, 21 Jul 2014 05:47:03 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3818 Mell©Anais

Mell©Anais

Les Francos Reporters ont rencontré Mell avant son intercalaire prévu sur la grande scène du Saint-Jean d’Acre. Depuis qu’elle a fait le Chantier des Francos, il y a 12 ans, elle a vécu bien des aventures et nous en conte quelques-unes.

 

Francos Reporters : vous avez fait le Chantier il y a 12 ans, qu’avez-vous pensé de cette expérience ?

Mell : j’en ai un super souvenir car je ne connaissais pas grand chose à la musique. J’avais 19 ans et je débarquais. J’allais commencer à enregistrer mon premier titre donc c’était une super aide. Que du bonus ! Cela m’a notamment permis de prendre conscience qu’il y avait un aspect scénique important ce à quoi je n’étais pas sensibilisée. Ca m’a ouvert les yeux sur pleins de choses et ça m’a permis de jouer aux Francos, ce qui n’est pas négligeable.

 

F.R. : vous classez-vous comme défenseur de la chanson française, est-ce que vous vous reconnaissez un peu dans cet environnement ?

Mell : c’est compliqué comme question parce-que moi je n’écoute pas de chanson française et ça m’excite pas vraiment. C’est bien qu’il y ait des festivals pour la défendre, mais je ne me positionne pas du tout en défenseur de la chanson française. J’essaie plutôt d’amener plein d’autres influences que la chanson dans ce que je fais.

 

F.R. : vous avez travaillé seule, en groupe, puis de nouveau seule. Ce sont des étapes dans votre travail ?

Mell : j’ai l’impression que je m’ennuie vite ! J’ai besoin que ça bouge ! Un moment la vie en groupe ça me pèse, j’ai envie de jouer seule. Puis un moment seule ça m’énerve donc je retourne avec des musiciens. Je me laisse vraiment la liberté d’écouter mes envies de fonctionner comme ça… C’est un sacré luxe de pouvoir chanter comme ça au gré des envies, c’est la liberté !

 

F.R. : vous avez déjà collaboré avec pas mal d’artistes, avec qui aimeriez-vous travailler prochainement ?

Mell : je vais travailler avec Les Hurlements d’Léo. Mais en ce moment je collabore avec Eric Abecassis, qui fait de la musique super bizarre qui s’appelle de la synthèse modulaire. Je fais de la guitare bruitiste avec lui, ce qui n’a absolument rien à voir avec ce que je fais d’habitude. C’est super !

 

F.R. : quels artistes vous inspirent ?

Mell : l’inspiration c’est comme un mélange inconscient qui se fait dans notre cerveau. Mais je sais que j’ai pu être influencée par des gens comme Brigitte Fontaine, Elvis Presley, Johnny Cash… Mais tout peut vraiment m’inspirer : un spectacle de danse, une pièce de théâtre, un livre… Quand je suis en période d’écriture, je cherche à me cultiver, à me nourrir l’esprit !

 

F.R. : un film ?

Mell : je suis très fan de Jim Jarmusch. Son dernier film est génial. En plus les bandes sons sont vraiment délicieuses à chaque fois. Et je me suis vraiment régalé sur l’image.

 

F.R. : on vous a souvent qualifiée de punk excitée, mais votre nouvel album est un peu plus sage que les précédents, est-ce que vous cherchez à montrer une nouvelle facette de votre personnalité ?

Mell : je pense pas qu’il soit plus sage en fait. Mais il est différent. Dans les sons, il vient chercher du côté du punk new wave, il y a des guitares de garage, des guitares un peu sixties. En fait, j’ai juste grandi, je dis les choses un peu moins frontalement. Je suis un peu moins excitée c’est sûr, un peu plus posée, même si c’est un peu chiant en fait d’être plus posée (rires).

 

F.R. : pour vous la musique est-elle pas un moyen de faire passer un message, des idées ?

Mell : oui mais pas de manière frontale justement. Les idées passent très bien dans l’attitude, dans certains textes. J’ai horreur de la démagogie en chanson.

 

F.R. : vous avez déjà beaucoup de scène, que ressentez-vous pour ce soir (ndlr, elle devait passer ce soir-là en intercalaire sur la grande scène) ?

Mell : c’est hyper bizarre, j’ai absolument pas le tract mais je trouve que c’est vraiment louche ! Parce que c’est pas vraiment un truc que je ne fais pas tous les jours…

 

F.R. : de monter sur une scène devant 12 000 personnes ?

Mell : C’est 12 000 là ?! Oh p… (rires). Mais étonnament… je suis excitée ! En fait, je me dis que c’est le genre de trucs qui t’arrivent pas souvent. Fais-toi plaisir ! C’est ce que je me dis, faut que ça soit du plaisir ! Ca va passer super vite, je vais me retrouver hors de scène et je vais sûrement me dire « ooh, c’est fini, qu’est-ce qui s’est passé ? » (rires).

 

Interview : Marine et Jessica

Photo : Anaïs

 

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Mokaiesh : un vent d’espoir sur les Francos http://francosreporters.larochelle.fr/mokaiesh-vent-despoir-les-francos/ http://francosreporters.larochelle.fr/mokaiesh-vent-despoir-les-francos/#comments Mon, 14 Jul 2014 10:47:00 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3735  

Mokaiesh © Margot

Mokaiesh © Margot

Mokaiesh revient aux Francos pour la troisième fois, la deuxième fois en solo et à quelques heures de monter sur la grande scène ce dimanche soir, l’artiste peine à dissimuler son trac.

« Les Francos c’est un rendez-vous très important pour la chanson française, je suis heureux d’être invité à chaque fois que je sors un disque ». En effet, après son « album coup de poing » Du rouge et des passions en 2011, Mokaiesh revient cette année avec un travail plus personnel. « C’est un album d’amour, qui parle de voyages, de sentiments amoureux, de couple, de la difficulté à vivre ensemble ». Pourtant celui qui se qualifie lui-même de « chien fou de la chanson française » ne range pas son engagement au placard : « en 2011, au moment des présidentielles, j’étais très engagé en politique. À ce moment là, j’avais fait un album d’engagement avec amour, maintenant c’est l’inverse : je sors un album d’amour que j’ai fait avec engagement ! »

Un humaniste optimiste
Il émane de lui de l’espoir en la création plus intensive et plus qualitative de chansons françaises. A ses yeux, elles sont une denrée rare, produites dans la confidence et qu’il faut préserver. « On est peut-être dans le creux de la vague de la chanson française, mais c’est intéressant ça veut dire qu’il y a des choses à faire ». L’inspiration il la trouve auprès des hommes et de leurs sentiments qui le passionnent. « Ce qui m’intéresse le plus c’est de parler du petit voyage qu’on fait tous sur terre ». Mokaiesh est venu à la chanson par l’écriture, mais il ne pourrait pas écrire autre chose « j’aime le format de la chanson qui condense en peu de temps et en peu de mots. »

Une première sur la grande scène
En cette veille de 14 juillet, l’artiste est bien décidé à remplir son « boulot d’ouvreur » dès 18h30 et à offrir une performance qu’il n’oubliera pas. « Monter sur scène c’est le moment où il faut être soi-même en mieux ».

Texte : Marine & Lena
Photo : Margot

 

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Christophe Mali, intervenant scénique http://francosreporters.larochelle.fr/christophe-mali-intervenant-scenique/ http://francosreporters.larochelle.fr/christophe-mali-intervenant-scenique/#comments Thu, 10 Jul 2014 09:38:47 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3480 ChristopheMali©Margot

ChristopheMali©Margot

Pour le grand public, Christophe Mali, c’est le chanteur du groupe Tryo. Mais l’homme porte aussi un autre costume, celui d’intervenant scénique au Chantier des Francos. C’est d’ailleurs à la faveur de l’une de ses interventions que nous l’avons rencontré.

 

Intégrer la nouvelle équipe de Philippe Albaret, alors directeur du Chantier des Francos. La proposition est venue il y a neuf ans de Gérard Pont, qui à l’époque vient d’arriver à la tête des Francofolies. Le directeur du festival aime avant tout la  triple casquette de Christophe Mali, à la fois comédien, musicien et metteur en scène. Et pour Christophe, la réponse ne pouvait qu’être positive : « J’ai évidemment accepté parce que j’adore ça ! »

 

Au Chantier des Francos, le choix des groupes est effectué par l’équipe de programmation. Pour les intervenants comme Christophe, la répartition des artistes reste aléatoire. Les tâches, à savoir qui va coacher qui, se font au gré des réunions entre les artistes mais aussi celles entre intervenants : « Il arrive qu’on ne travaille pas forcément avec un artiste dont on apprécie la musique. C’est effectivement mieux lorsqu’on aime le rendu, mais ca reste avant tout du travail ».

 

Donner des astuces aux artistes

Selon l’artiste, Christophe Mali adapte sa manière de coacher. Il fait également en sorte de répondre aux formats spécifiques du Chantier des Francos, qui obligent à intervenir sur des temps beaucoup plus courts que lors de spectacles ou de concerts. Par exemple, selon lui, la mise en scène d’un concert hors Chantier prendrait à peu près 1h30, là où la mise en scène d’un concert du Chantier se rapprocherait plus des 40 minutes.

 

Mais son but principal dans ce genre de spectacles est de donner aux artistes des astuces, des outils pour perfectionner leur travail. Et dans ce cas, l’expérience qu’il a acquise avec Tryo influence pour beaucoup sa méthode d’intervention avec les artistes du Chantier.

 

Passion pour le théâtre

Autant de parenthèses dans la vie effrénée de celui qui se définit lui-même comme un grand hyperactif. Nous ne résistons pas d’ailleurs de demander à ce passionné de théâtre quelle pièce il serait s’il devait en choisir une. Sa réponse : « Le porteur d’histoire », d’Alexis Michalik, un jeune metteur en scène très talentueux, élu meilleur auteur et meilleur metteur en scène à la dernière remise des Molières. “Pour moi c’est réellement un enfant prodige, en plus d’être mon ami ! J’en profite pour vous dire qu’il va effectuer un passage à La Coursive et il faut y aller !

 

Texte : Louis et Jessica

Photo : Margot

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Constance Amiot : « une pop folk songeuse et voyageuse ». http://francosreporters.larochelle.fr/constance-amiot/ http://francosreporters.larochelle.fr/constance-amiot/#comments Tue, 24 Jun 2014 06:13:42 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3105 crédit Frank LoriouAfrique, Etats-Unis, France… Constance Amiot est une voyageuse. Cette passion se retrouve dans chacune de ses chansons. Toujours accompagnée de sa guitare, elle revient avec son nouvel album, 12ème parallèle. Rencontre avec l’artiste de passage au Chantier.

Franco Reporters : vous avez vécu en Côte d’Ivoire, au Cameroun, aux USA, en France… Ces voyages ont-ils forgé votre culture musicale?

Constance Amiot : j’ai eu la chance de grandir dans un melting pot de cultures et d’écouter tous styles de musique, pop, folk, flamenco, jazz, world… Ces voyages et ces environnements ont sculpté ma culture musicale.

 

F.R. : votre dernier album, 12ème Parallèle, vient de sortir. Comment le définiriez-vous ?

C.A. : une pop folk songeuse et voyageuse avec des souvenirs en cavales et des variations de température. Le 12ème parallèle est une ligne imaginaire qui invite au voyage à travers 12 chansons. On traverse des lieux très urbains comme Montparnasse ou Manhattan et puis l’on se retrouve dans des grands espaces en mouvements dans l’Etat du Maryland. On peut se déplacer facilement dans un lieu avec une chanson. J’aime beaucoup cette sensation de liberté et de mouvement que la musique véhicule.

 

F.R. : vous avez déjà une belle carrière. En quoi le Chantier des Francos vous aide-t-il professionnellement?

C.A. : le Chantier des Francos me permet de mener à bien le développement de mon projet dans un environnement artistique et technique optimal. Avec cette résidence, nous avons pu travailler à la création et à la mise en œuvre d’un nouveau spectacle autour de la sortie de l’album. Répétitions, mise en scène, coaching, travail de son et de lumières… Le Chantier m’aide à préparer et conduire mon projet artistique dans un cadre idéal, en vue de rencontres futures avec le public.

 

F.R. : votre guitare, c’est un peu votre 2ème voix ?

C.A. : effectivement ! C’est aussi un instrument nomade que j’emporte partout avec moi, une sorte de compagnon de route. Je n’imagine pas une journée sans ma guitare.

 

F.R. : avec cette relation voix/guitare, on vous compare souvent à Carla Bruni ou encore Charlotte Gainsbourg. C’est un compliment ou ça vous énerve ?
C.A. : s’il y a bien une chose que j’aimerais retirer dans ce métier, ce sont les étiquettes. Ce besoin de mettre les artistes voix/guitare dans des catégories. Lorsque je prends ma guitare, je vois arriver plein d’artistes que j’ai pu écouter, il faut élargir !

 

F.R. : votre parcours, votre vie, vous a donné une culture aussi bien anglophone que francophone. Qu’est-ce qui détermine votre choix de chanter telle chanson en anglais et telle autre en français?
C.A. : j’aime utiliser les langues comme des instruments. Chaque langue à sa palette de sonorités bien différentes. L’écriture permet de traduire une sensation et de saisir une émotion avant de la laisser filer. J’essaie de trouver la langue qui habillera le mieux la chanson tout en restant fidèle à l’émotion du départ.

 

F.R. : pour cet album, vous avez collaboré avec de nombreuses personnes: Julien Gaulier (du groupe Hey Hey My My), JP Nataf (des Innocents, aux Francos le 12 juillet), Colin Russeil (percusionniste de Gaëtan Roussel), Jerôme Attal… Pourquoi autant d’artistes et pourquoi eux?

C.A. : un album est une véritable terre d’accueil pour faire cohabiter des rencontres. C’est un lieu d’échange et de partage. La réalisation de Julien Gaulier m’a permis de m’éloigner un petit peu des rivages folks pour aller vers une pop plus énergique et plus électrique. C’est aussi lui qui m’a conseillé de travailler avec Collin Russeil, un musicien hors pair. JP Nataf est pour moi l’un des plus beaux songwriters de la scène française actuelle. Je suis ravie d’avoir partagé un duo avec lui. Jerome Attal a une élégance et une grâce dans l’écriture qui en donne le vertige… Cet album est en quelque sorte le résultat de toutes les différentes rencontres que j’ai pu faire ces dernières années.

 

F.R : à propos des Innocents : les avez-vous écouté plus jeune ? Irez-vous les voir aux Francos ?

C.A. : c’est un groupe que j’ai découvert tardivement car je n’habitais pas en France à ce moment là. Je me fais une joie d’aller les voir sur scène.

 

F.R. : est-ce que vous vous imaginez vieillir en chanson?

C.A. : vieillir et écrire des chansons qui valent la peine d’être vécues !

 

Texte : Laura

Photo : Frank Loriou

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L’union fait la force ! http://francosreporters.larochelle.fr/lunion-fait-force/ http://francosreporters.larochelle.fr/lunion-fait-force/#comments Fri, 20 Jun 2014 10:48:32 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3116  

Photo groupe partenaires - Marion

Dans les coulisses, ils œuvrent sans relâche à la réussite du festival. Leur job ? Trouver des partenaires privés pour les Francos, les accueillir le mieux possible et les rendre visibles. La troupe de Morgane nous accueille avec un grand sourire et beaucoup de bonne humeur. Et nous montre que le mot d’ordre, c’est le travail d’équipe !

Francos Reporters : présentez-vous en deux phrases ?
Morgane : Morgane Motteau. Je travaille pour les Francofolies depuis 10 ans.
Lucille : Lucille Phelippeau. Je travaille au Club Francos, pour les partenaires locaux. Je fais cela depuis 4 ans, mais pas en continu.
Simon : Simon Marcy. Je travaille ici depuis environ 5 ans et je m’occupe de la signalétique en général. Je fais en sorte que l’on ait de la visibilité.
Baptiste : Baptiste Marquois, en stage ici depuis début mai.
(ndlr, se rajoutent en cours d’interview Audrey, également stagiaire, puis le dernier membre de la team, Louis, graphiste, Maïli qui vient d’arriver en stage dans l’équipe)

F.R. : Morgane, quel est le rôle de chacun dans l’équipe ?
Morgane : le travail d’équipe est pour nous très important. Il faut qu’il y ait de l’harmonie, et que chacun ait toujours quelque chose à faire. Lucile s’occupe du personnel lié aux partenaires, et de la gestion des relations publiques locales, le Club Francos. Simon travaille sur l’accueil et sur la signalétique. Il gère aussi une partie des expositions, et fait en sorte que tous les petits cadeaux soient bien distribués. Audrey aide sur l’accueil des partenaires et un peu de graphisme, Baptiste s’occupe de la boutique qui sera sur le festival, et Louis, notre graphiste, donne de la visibilité à tous nos partenaires.

F.R. : Morgane, comment est-ce que vous êtes devenue responsable du service partenariat ?
Morgane: en cumulé ça fait 10 ans que je travaille aux Francofolies. J’ai commencé comme hôtesse, puis j’étais sur l’aménagement et la technique pour arriver à la gestion des partenariats il y a 5 ans.

F.R. : Comment se répartit votre travail sur une année ? Quel est le temps le plus fort et lequel est le plus faible ?
Morgane : A l’automne, je suis dans une phase de prospection pour l’édition suivante, je cherche des nouveaux partenaires. Entre décembre et février, on boucle les contrats avec eux. Et, on commence à préparer les offres pour les places VIP. A partir de février, l’équipe s’agrandit peu à peu. En mai, la phase opérationnelle commence et tout se met en place.

Lucille : pendant 6 mois, je travaille ailleurs en tant que chef de projets événementiels, et seulement après je rejoins Morgane, qui s’occupe de l’organisation des Francofolies pendant toute l’année.

F.R. : comment se fait le choix des expositions?
Simon : en partenariat avec la communication, nous avons choisi 30 photos d’artistes puisque nous sommes sur une édition anniversaire. Une exposition sera sur la cours des Dames et une autre à la Coursive.

F.R. : en quoi l’accueil sur le festival a-t-il évolué ?
Lucille : il y a eu une augmentation des formules, des partenaires, des loges et des deux espaces privatifs. On a aussi amélioré l’accueil des festivaliers, et on a rajouté un coin chaud, alors qu’avant on ne vendait que des sandwichs. On a aussi facilité l’accès aux Personnes en Situation de Handicap.

F.R. : vous êtes en partenariat avec Renault, et sur le site des Francofolies vous offrez des places de concert à 5 euros pour ceux qui possèdent une Renault. Comment on arrive à ce genre d’accord ?
Morgane : nous sommes partenaires avec Renault et la marque souhaitait rajeunir son image. Elle a crée un programme de fidélité qui propose des offres hors-voitures : des places de concerts, de cinéma, etc. Nous nous sommes accordés avec eux pour rentrer dans ce programme. Il est important de répondre aux attentes de ses partenaires, et il faut s’adapter à celles de chacun !
Lucille : Morgane a de l’imagination pour trouver des idées !

F.R. : Baptiste et Audrey, pourquoi avez-vous demandé à être stagiaires aux Francofolies ?
Baptiste : parce que c’est la classe ! J’aime tout ce qui a à faire avec l’événementiel et ce stage correspondait à ce que je voulais faire.
Audrey : le stage, je le trouve complet. Il regroupe tout ce qui me plaît.

F.R. : et le festival, vous y avez déjà assisté ?
Baptiste : je suis venu une fois.
Audrey : Forcément ! Je suis Rochelaise !

F.R. : C’est la trentième édition des Francofolies : un souvenir particulier de sa préparation à nous faire partager ?
Lucille : la séance photos ! Morgane, Simon, et moi nous avons fait une séance de photos très sympas avec des accessoires de musique. Il y a aussi la soirée de David Guetta, dont l’organisation a été compliquée à cause de la pluie : on a tout préparé en deux heures car nous ne savions pas si le concert se tiendrait !
Morgane : il y a aussi celui de ma première année, avec le concert de Noah !
Baptiste : l’année où j’ai été aux Francofolies…
Audrey : au concert de Raphaël, quelqu’un avait fait un malaise devant le bar. On l’avait amené dehors en le portant, cela m’avait marqué.

F.R. : Avez vous une question à poser à un des membres de l’équipe ?
Morgane : Simon, t’es content d’être aux Francos ?
Simon : oui !!!!

Lucille : Baptiste, ce n’a pas été trop dur d’être le nouveau et de t’intégrer ?
Baptiste : je n’ai jamais été embêté.

Baptiste : et vous, vous aimez vos stagiaires?
Morgane : je suis contente de votre travail, et de vous faire découvrir ce travail. Il est important pour moi de prendre des stagiaires, de pouvoir leur transmettre des valeurs.

Simon : Lucile, t’es contente de ce que tu fais ?
Lucille : je suis contente de retrouver tout le monde et, surtout, je voulais travailler à nouveau avec Morgane.

Audrey : ça fait quoi d’être à l’origine de ce mouvement ?
Lucille : t’oublies vite les moments difficiles et, l’année d’après, t’es prête pour recommencer. Tu finis par devenir accro !
Morgane : j’aime bien son côté pétillant et de rêve. Il n’y a que des gens qui te remercient ! et qui sont heureux…

Gaëlle et Raphaël
Photo: Marion

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Noces de perle pour les Francofolies et le Crédit Mutuel http://francosreporters.larochelle.fr/%ef%bb%bfnoces-perle-les-francofolies-credit-mutuel/ http://francosreporters.larochelle.fr/%ef%bb%bfnoces-perle-les-francofolies-credit-mutuel/#comments Thu, 19 Jun 2014 06:03:17 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3092 Etien©EstherLe Crédit Mutuel et les Francofolies, c’est l’histoire d’un mariage heureux. Oui, ça existe encore. Jean-Marie Etien, délégué départemental de Charente-Maritime au Crédit mutuel, est entré dans l’entreprise en 1980 ; il retrace pour nous l’histoire de ce partenariat trentenaire.

« Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé »
Tout a commencé grâce à des rencontres, « le festival c’est une histoire d’Hommes » estime Jean-Marie Etien. Jean-Louis Foulquier bien sûr, que l’on regrettera cette année, mais aussi d’autres acteurs plus discrets qui ont contribué à l’émergence des Francos. Visiblement ému, Jean-Marie Etien se souvient d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître : « à l’époque, c’était de l’artisanat ! Les Francos me demandaient de venir le dimanche matin pour apporter de la monnaie ! Ça n’était pas dressé dans une convention établie, l’époque voulait ça : il n’y avait pas toute la règlementation d’aujourd’hui. On avait confiance, le rapport au travail était différent. » Aujourd’hui le partenariat est beaucoup plus « pro » et le Crédit Mutuel jouit d’un fort retour sur investissement grâce à la maturité et à la popularité du festival.

Une union fertile
Les Francos et le Crédit Mutuel sont dans une relation d’échanges et d’actions réciproques : la banque apporte un budget et gagne un ancrage dans le département. « Le siège étant implanté à La Roche-sur-Yon, pas question pour nous d’apporter un soutien ponctuel » explique Jean-Marie Etien. « Nous ne sommes pas des touristes », le Crédit Mutuel s’est engagé sur la durée. Car « les partenariats mettent du temps », surtout lorsqu’ils s’inscrivent dans le développement local d’une manifestation ou de l’image d’une entreprise.

« Qui aurait pu s’imaginer que le temps se serait si vite écoulé »
Jean-Marie Etien reconnaît sans mal que cette édition promet d’apporter son lot d’émotions, la trentième, déjà ! « Dans la tête ça ne va pas aussi vite que sur le calendrier » admet t-il en souriant. S’il sera ravi de retrouver les grands noms du festival tels que Véronique Sanson ou Bernard Lavilliers, Jean-Marie Etien ne vit pas dans le passé et attend également avec impatience l’entrée sur scène de Stromae !

Marine
Photo : Esther

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Blind Digital Citizen trace sa route http://francosreporters.larochelle.fr/blind-digital-citizen-trace-route/ http://francosreporters.larochelle.fr/blind-digital-citizen-trace-route/#comments Thu, 19 Jun 2014 05:35:51 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3073 Blind-Digital_Citizen©RannaudIls s’appellent Louis, Jean, Charles, Florent et François. Tous multi-instrumentistes, ils forment les Blind Digital Citizen, un groupe qui commence à faire parler de lui avec ses sons électro, son énergie rock et ses textes tour à tour sardoniques et poétiques. Rencontre au Chantier.

 

Francos Reporters : quand commence réellement l’aventure Blind Digital Citizen ?

Blind Digital Citizen : l’aventure commence au lycée. Chacun avaient son instrument de prédilection. On se rejoignait à la sortie des cours… Nous étions une bande de potes qui avaient comme point commun un goût prononcé pour la musique. Nous étions loin d’imaginer que nous serions là aujourd’hui. Mais nous le faisions car nous aimions ça, tout simplement.

 

F.R. : comment se répartissent les rôles au sein du groupe ? Qui compose ? Qui écrit ?

Blind Digital Citizen : cela dépend des morceaux. Tout le monde joue de tous les instruments. Les textes sont écrits par ceux qui ont l’inspiration. Nous n’avons pas vraiment de méthodologie précise ! Si un membre du groupe a une idée,  il l’écrit ! Idem pour la composition.

 

F.R. : en 2012, le prestigieux label « Third Side Records » vous a inclus dans sa série Le Podium (ndlr, mini albums de 3 ou 4 titres tirés à 300 exemplaires en vynils), à l’instar de La Femme ou Mungo Park. Qu’est ce qui a changé dans vos vies ?

Blind Digital Citizen : le succès (rires). La notoriété, si on peut parler de notoriété, mais effectivement ça a été un bon tremplin. D’ailleurs, les artistes tels que la Femme et Mungo Park marchent bien. C’est un privilège pour nous d’être passé par là.

 

F.R. : à la vue de votre programmation cette année, pourquoi avoir déposé une candidature aux Chantiers des Francos ?

Blind Digital Citizen : pour des artistes ayant une faible notoriété comme la nôtre, le fait de nous proposer de résider sur place, sans langue de bois nous a plu. De plus, La Rochelle est connu pour son hospitalité, la ville est sympa, et le Chantier des Francos est très professionnel. Ça ne peut être qu’un plus pour nous. C’est une bonne expérience.

 

F.R. : dans quels domaines avez-vous progressé ?

Blind Digital Citizen : dans la gestuelle, la représentation scénique, le chant.

 

F.R. : avec des titres de chansons tels que « War », « Valhalla », ou encore « Reykjavik 402 » les sujets évoqués sont la guerre. Or paradoxalement vos paroles prônent la découverte des émotions, l’amour et l’existentialisme. Pourquoi une telle contradiction ?

Blind Digital Citizen : pas si paradoxal que ça, lorsqu’on s’appelle Blind Digital Citizen ! Mais concrètement oui les titres sont assez contradictoires ! Pas les clips, qui sont abstraits et qui laisse chaque personne interpréter à leur façon les images. Si vous faites allusions à Valhalla, c’est le paradis guerrier des vikings et autres tribus nordiques. Certes guerrier, mais paradis quand même !

 

F.R. : vos représentations scéniques dégagent beaucoup d’énergie. Comment préparez-vous la montée sur scène ?

Blind Digital Citizen : nous sommes encore novices en la matière. Il serait prétentieux d’expliquer cela avec détails, sachant que nous sommes encore en cours d’apprentissage.

 

F.R. : vos chansons évoquant souvent l’évasion, on aimerait

vous proposer un petit jeu :

• Si vous étiez un tableau ? Le Jardin des délices, de Jérôme Bosch

• Si vous étiez une couleur ? Arc-en-ciel (rires).

• Si vous étiez un animal ? Une tortue ninja mutante.

 

F.R. : pour finir, pouvez-vous vous décrire en trois mots.

Blind Digital Citizen : (en choeur) Blind… Digital… Citizen !!!

 

F.R. : question 30 ans des Francos : si vous étiez nés en 1985, quelle chanson française seriez-vous ?

- Mistral gagnant, Renaud

- Marcia Baila, Rita Mitsouko

- Lemon Incest, Gainsbourg

- Pandi Panda, Chantal Goya

Blind Digital Citizen : le choix est difficile… Mais nous choisissons Lemon Incest de Gainsbourg.

 

Yacine et Victor

Photo : Timothée

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Le Noiseur : « Timide, sympathique, un peu solitaire » http://francosreporters.larochelle.fr/rencontre-noiseur/ http://francosreporters.larochelle.fr/rencontre-noiseur/#comments Thu, 12 Jun 2014 06:31:51 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3053

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