Francos Reporters http://francosreporters.larochelle.fr Fri, 08 Sep 2017 15:41:24 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.9.2 François & the Atlas Mountains se préparent pour la grande scène http://francosreporters.larochelle.fr/francois-the-atlas-mountains-se-preparent-grande-scene/ http://francosreporters.larochelle.fr/francois-the-atlas-mountains-se-preparent-grande-scene/#comments Mon, 04 Aug 2014 11:16:41 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3954 Interview: Cassandra et Gaël
Photo: Alice

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Biga Ranx, le plus jamaïcain des français! http://francosreporters.larochelle.fr/3950/ http://francosreporters.larochelle.fr/3950/#comments Mon, 04 Aug 2014 11:12:09 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3950 Interview: Gaël et Smiley
Photo: Alice

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Mélissa Laveaux, de l’humour et du groove! http://francosreporters.larochelle.fr/melissa-laveaux-lhumour-du-groove/ http://francosreporters.larochelle.fr/melissa-laveaux-lhumour-du-groove/#comments Mon, 04 Aug 2014 11:08:44 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3945 Interview: Gaël et Odin
Photo: Esther

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Un air, une bluette, Natalia Doco se fredonne http://francosreporters.larochelle.fr/air-bluette-natalia-doco-se-fredonne/ http://francosreporters.larochelle.fr/air-bluette-natalia-doco-se-fredonne/#comments Mon, 04 Aug 2014 11:05:40 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3942 Interview: Gaël et Florian
Photo: Margot

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Joyce Jonathan, douceur et délicatesse http://francosreporters.larochelle.fr/joyce-jonathan-douceur-delicatesse/ http://francosreporters.larochelle.fr/joyce-jonathan-douceur-delicatesse/#comments Mon, 04 Aug 2014 11:01:49 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3939

Interview : Cassandra et Odin
Photo : Marion

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Benjamin Schoos en mode 3 Francos http://francosreporters.larochelle.fr/benjamin-schoos-en-mode-3-francos/ http://francosreporters.larochelle.fr/benjamin-schoos-en-mode-3-francos/#comments Mon, 04 Aug 2014 10:57:33 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3935

Interview : Smiley et Antoine
Photo : Cynthia

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Florian Mona ou l’éducation musicale http://francosreporters.larochelle.fr/florian-mona-leducation-musicale/ http://francosreporters.larochelle.fr/florian-mona-leducation-musicale/#comments Mon, 04 Aug 2014 10:51:33 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3932

Interview : Lena et Cassandra
Photo : Anaïs

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Gaëtan Roussel, homme de rencontres http://francosreporters.larochelle.fr/gaetan-roussel/ http://francosreporters.larochelle.fr/gaetan-roussel/#comments Wed, 23 Jul 2014 05:46:46 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3878 Gaëtan_Roussel©Margot

Gaëtan_Roussel©Margot

Gaëtan Roussel était au rendez-vous de notre interview version backstage (loge des artistes). Au menu, des questions sur son passé de groupe, sur son présent en solo et sur ce qu’on peut lui souhaiter pour l’avenir. Une rencontre chaleureuse et décontractée, comme il les aime, à seulement quelques heures de son concert sur la grande scène des Francofolies.

 

Francos Reporters : Tarmac, Louise Attaque, maintenant toi en ton propre nom. Tu sembles être en continuel mouvement. Qu’est-ce qui échauffe autant ta créativité ? Qu’est-ce qui la nourrit principalement ?

Gaëtan Roussel : Les rencontres ! J’aime bien travailler au contact des gens. En groupe ou en solo, être connecté, ça reste quelque chose que j’ai en moi. Par contre, raconter des choses ça peut-être variable. Mais personnellement, j’ai peu écrit de textes qui prennent par la main du premier au dernier mot en racontant une histoire. Je préfère les choses un peu impressionnistes et qu’il y ait de la place dans les chansons pour s’installer. J’aime bien l’idée que chacun appréhende un mot de façon différente.

 

F.R. : Justement, l’imagination, le fait d’avoir des idées. Est-ce que ça se travaille selon toi ?

G.R. : Ce qui se travaille c’est comment le restituer, savoir de quoi parler. Même si on parle souvent des même choses, il faut essayer de se rappeler comment on les avait traiter, et voir si on ne peut pas les aborder d’une autre manière. C’est là que ce fait le travail. Mais parfois, les idées arrivent sans qu’on s’en aperçoivent. Il y a là une intéressante part de mystère !

 

F.R. : Tu t’es aventuré à New-York pendant un bon moment. En adepte de la rencontre avec l’autre, de la découverte. Le choc des cultures n’a t-il pas été trop violent ?

GR : Non parce-que je maîtrisais un peu, j’y étais déjà allé et j’allais chercher le contact avec des gens là-bas. Certes, je ne les connaissais pas mais c’était le but de se retrouver un peu en porte-à-faux. J’en reviens aux rencontres, c’est cela que je suis allé chercher principalement.

 

F.R. : L’année dernière aux Francofolies, tu as revisité Play Blessures d’Alain Bashung. Peux tu nous parler de ta relation avec lui ? Qu’est-ce qui vous rapprochez ?

G.R. : C’est quelqu’un que j’ai eu la chance de rencontrer grâce à ma manageuse. Au départ, on s’est vu sans but précis, juste le plaisir de la rencontre, et puis il s’est avéré que c’était une période où il recherchait des chansons pour faire un nouveau disque. Il m’a rappelé et m’a demandé de chercher des idées ensemble. On s’est vu, on s’est revu. J’ai beaucoup appris, j’étais à ce moment-là en pause avec Louis Attaque, et c’est ce qui m’a amené à penser à une carrière solo. C’est un moment charnière pour moi !

 

F.R. : Il y a un lien qui réunit les participants des Francofolies, c’est la francophonie. On a tendance à dire que la chanson française est dans le creux de la vague. Qu’en penses-tu ?

G.R. : Non je suis pas forcément d’accord. Il y a plein de bons artistes qui chante en français. J’ai l’impression qu’il y a des choses intéressantes, plein de choses qui arrivent, un certain renouveau. Je sais pas si c’est un creux, il y a eu un moment donné où l’anglais était plus présent, il y a des périodes comme ça.

 

F.R. : Ta musique tu la vois plutôt évolutive, polyvalente, électrique ou aventureuse ?

G.R. : j’arriverais pas à la qualifier. Mais je peux décrire ce que je fais. J’espère qu’elle est polyvalente dans le sens où je veux ne pas faire toujours la même chose. Ce que je faisais avec Louis Attaque n’a par exemple rien à voir avec ce que je fais maintenant.

 

F.R. : Qu’est-ce que l’on peut te souhaiter pour l’avenir ?

G.R. : De continuer à rencontrer des gens, à faire mon métier correctement.

 

FR : Si tu étais :

- un animal

- Quelqu’un d’autre

GR : Un animal, Un chien et quelqu’un d’autre, David Bowie.

 

Texte : Lena et Raphaël

Photo : Margot

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Fauve, la musique comme psychothérapie http://francosreporters.larochelle.fr/fauve-2/ http://francosreporters.larochelle.fr/fauve-2/#comments Tue, 22 Jul 2014 10:46:48 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3874 (C) FAUVE CORP

(C) FAUVE CORP

Fauve est le résultat d’un inconditionnel besoin d’évacuer, de dire ce qui ne va pas, ce qui fait mal, pour se soigner :  « dans Fauve on parle des choses qui nous préoccupent ». Lors de cette table ronde en présence de trois des membres du collectif dont le chanteur, on saisit un peu mieux la démarche dans laquelle ils s’inscrivent.

Celle-ci étant personnelle, finalement presque égoïste. Ils le font pour eux, et si ça plait tant mieux : « Fauve c’est quelque chose qui s’adresse à nous-même, beaucoup. C’est pas une parole qu’on essaie de projeter quelque part. »

« Fauve c’est notre journal intime, notre soupape ».

Une démarche centrée sur eux-mêmes donc, Fauve c’est une création musicale en conséquence de leurs propres expériences. C’est une thérapie qu’ils font sortir des quatre murs du cabinet d’un thérapeute : « Fauve c’est un besoin qui ne concerne pas vraiment les gens autour ». Alors, pourquoi avoir souhaité nous le faire partager ?

Egalité comme maître mot

Que de paradoxes : garder un anonymat pour rester proche des gens; mais comment nous sentir proche d’eux s’ils ne s’offrent pas à notre regard ? Sur ce choix d’anonymat d’ailleurs, ils mettent d’autres raisons plus convaincantes comme le souhait de vouloir garder tous les membres du collectif sur un même pied d’égalité, comme une forme de respect pour leur travail qui est moins visible.

Bien parler de l’humain

Tout de même, ils se disent « flattés » de l’engouement général (ou presque) pour leur production musicale : « On a fait les choses pour nous, et il s’est trouvé que ça a résonné chez un grand nombre de personnes ».

Eux, ce qu’ils veulent c’est « être des gens bien ». Ils ont l’air de l’être en tout cas. Leurs chansons parlent délicieusement bien de l’humain. Juste, on espère qu’à un moment donné, ils s’ouvrent plus à cet humain, et s’aventurent d’avantage en dehors de leur rassurant collectif. Et justement faire une grande scène comme celle des Francofolies, ne serait ce pas un moyen de se rapprocher de nous ?

Texte : Lena

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Les voyages de Renan Luce http://francosreporters.larochelle.fr/renan_luce/ http://francosreporters.larochelle.fr/renan_luce/#comments Tue, 22 Jul 2014 10:27:47 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3868 Renan_Luce_©_Rannaud_Timothée

Renan_Luce_©_Rannaud_Timothée

Si Renan Luce commence à devenir un habitué des Francofolies, il continue de savourer la magie du festival. Rencontre quelques heures avant qu’il ne partage la dernière soirée sur la grande scène du Saint-Jean d’Acre, aux côtés de Stromae et Gaëtan Roussel.

 

Francos Reporters : Vous êtes un habitué des Francos, appréhendez-vous toujours la grande scène ?

Renan Luce : Elle a toujours quelque chose d’impressionnant. Quand on voit toutes les merveilleuses affiches qui se sont succédées, c’est se frotter à un lieu mythique. J’ai toujours une petite appréhension particulière mais qui se mêle aussi avec les excellents souvenirs que j’ai ici. Et tout ça fait que je suis plutôt enthousiaste et que j’ai hâte de m’y retrouver. C’est pas du tout un truc paralysant, c’est quelque chose qui porte.

 

F.R. : Qu’est-ce qui a changé dans votre musique après votre périple en Amérique ?

R.L. : Ce voyage sur les rives du Mississippi est important dans le sens où il a été libérateur et qu’il m’a aidé à retrouver une écriture plus fluide. Ca été un truc un peu déclencheur car j’étais dans une période ou j’écrivais assez peu, je me posais trop de questions. Musicalement, il ne m’a pas vraiment influencé même si je l’ai fait sur les routes du blues. Par contre, il me reste des images très fortes de gens qui font de la musique de manière très instinctive et sans filtre entre ce qu’ils ont dans le cœur et ce qu’ils jouent. Ça m’a servi pour composer, enregistrer, ne pas se poser de questions, être vraiment dans l’instant, plus naturel ! La musique c’est ça ! Du bonheur, des émotions, des sentiments !

 

F.R. : On peut voir que vos clips sont très travaillés, est-ce important pour vous ?

R.L. : Bien sur que c’est important ! C’est un passage obligé. Alors tant qu’à faire, autant que je trouve du plaisir dans un truc créatif. C’est aussi un challenge, c’est quelque chose que j’aime bien faire.

 

F.R. : Est-ce vous qui imaginez le déroulement de la vidéo et les décors ?

R.L. : Pas toujours, ça dépend un peu des clips. Là sur le dernier Appelle quand tu te réveilles, ça revient plutôt au réalisateur qui s’appelle Laurent Seroussi, quelqu’un de particulièrement doué pour mélanger créativité et technique de tournage.

 

F.R. : Le thème du voyage est récurrent dans votre album, quelle est votre prochaine destination ?

R.L. : Outre la route des festivals qui va me faire beaucoup bouger cet été, je pense que ça va être l’Asie, peut-être Bali ou un truc comme ça fin août pour voir les rizières, les temples, un univers plus zen.

 

F.R. : Et au contraire dans quel coin du monde n’iriez-vous pas ?

R.L. : Évidemment ça dépend des contextes politiques, j’irai difficilement en ce moment en Iran, en Syrie, pour des raisons évidentes.

 

F.R. : De quoi ne pourriez-vous pas ou avez-vous du mal à vous passer loin de chez vous ?

R.L. : Instinctivement, je dirais ma fille qui me manque au bout de 24 heures. Si on est plus sur un objet, je choisirais mon carnet de notes. J’y écris des bribes d’idées, c’est un truc vraiment précieux. Je le garde toujours dans un coin. Il me sert quand je commence à engranger pleins de bouts d’idées, quand je veux me poser et écrire.

 

F.R. : Si vous étiez en Afrique, de quoi auriez-vous peur ?

R.L. : J’aurais toujours peur de passer à côté de rencontres fortes. Je connais assez peu l’Afrique et j’ai un peu ce fantasme de la rencontre inattendue avec des gens qui me marqueraient, qui me feraient vivre un bon moment. J’aurais peur de rater ça, de faire un truc de touristes classique. En voyage, j’essaie d’éviter la frustration. On a vite fait de se perdre ou de suivre les mouvements classiques et de rater les beaux chemins.

 

F.R. : Cette année c’est la 30ème édition des Francofolies, auriez-vous un souvenir ou une anecdote à nous raconter  ?

R.L. : Un de mes plus grands souvenirs, ça a été la première fois que je suis venu. Je jouais dans une toute petite salle, la salle bleue à la Coursive. Gérard Pont, qui était déjà directeur du festival, m’a proposé de venir chanter trois chansons dans un changement de plateau sur la grande scène, juste avec une guitare. Je me suis donc retrouvé devant 12000 personnes à chanter mes premières chansons, personne ne me connaissait. C’était un moment assez dingue et très électrisant, vraiment paralysant au début, mais porté par l’énergie de ce lieu qui est magique.

 

Interview : Clémentine & Jessica

Photo : Timothée

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