Francos Reporters » Non classé http://francosreporters.larochelle.fr Fri, 08 Sep 2017 15:41:24 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.9.2 Mariscal : « Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirais d’où ça vient !» http://francosreporters.larochelle.fr/mariscal-dis-ce-tu-ecoutes-te-dirais-dou-ca-vient/ http://francosreporters.larochelle.fr/mariscal-dis-ce-tu-ecoutes-te-dirais-dou-ca-vient/#comments Fri, 23 May 2014 05:44:21 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2831 MariscalAuteur, compositeur et interprète, Mariscal est cette année l’artiste associé aux Francos Educ. Il intervient auprès d’enfants et de jeunes pour partager sa passion : la musique. Lors d’ateliers, il discute, échange et se plait à leur montrer comment la musique d’hier construit celle d’aujourd’hui. Rencontre.

Francos Reporters : cette année, vous êtes l’artiste associé aux Francos Educ. En quoi consiste ce rôle ?
Mariscal : avant tout faire de l’action culturelle. Je pars à la rencontre de scolaires, je travailler avec eux sur l’histoire de la chanson, notamment comment aujourd’hui est arrivé avec hier.  «Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirais d’où ça vient». Je leur parle de tout cela en partant d’eux. Le but c’est de se rencontrer. C’est pratiquer, discuter et échanger. On parle de «qu’est-ce que c’est être connu» et je leur apprends qu’il n’y a pas qu’Indila et M. Pokora par exemple.

F.R. : vous intervenez auprès d’enfants dans le cadre de Ma Classe Chanson. Quel type d’ateliers leur proposez-vous et quel est le but de ce projet ?
Mariscal : pour les primaires, on fait de la découverte, de l’écoute, du visionnage. Puis on construit une frise de la chronologie musicale.
Pour les collégiens, on travaille sur des chansons que j’écris, avec le son de l’orchestre, des partitions… Je leur apprends comment se tenir sur scène et que faire avec son corps. Avec les lycéens, on fait plus du spectacle de rue. Du chant, de la comédie. L’élève s’ouvre en fait.

F.R. : comment en êtes-vous venu à faire ce type de projet ?
Mariscal : plein de projets m’ont amené à faire celui-ci. J’ai commencé par travailler avec des compagnies de théâtre et de danse, là où l’action culturelle est très présente. Mon premier projet s’est passé à la scène nationale de Marseille avec des adultes amateurs pour faire le choeur d’un spectacle. J’ai aussi monté un spectacle avec les jeunes détenus de la prison de Bois d’Arcy. Ca reste à la fois une expérience difficile et bon souvenir.
Tout ça me plaît. Je trouve ça chouette de voir les gens se transformer. Voir si ça éveille du désir… ou pas.

F.R. : comment vous adaptez-vous aux enfants ?
Mariscal : déjà je ne commence pas avant 8 ans, car la notion de temps est compliquée. Pour les primaires, je pars d’eux, de leurs goûts musicaux, de ceux de leurs parents. On garde les grandes figures, comme Piaf et toute la variété des années 60 et 70 tels  Johnny Hallyday et Claude François. Et autour de ça, tu rayonnes. On est obligé aussi de parler de rap. Et si tu parles de rap, tu parles de Gainsbourg mais aussi de Gilbert Becaud, France Gall, Michel Berger… Par exemple le RnB, c’est la soul des années 60, et là tout de suite tu pars sur Claude François. Avec les plus grands, on complexifie avec l’électronique, les médias… On fouille sur Internet.

F.R. : y a-t-il des difficultés à travailler avec des enfants ?
Mariscal : le problème, c’est parfois la discipline. Ça peut être compliqué. Il y a aussi des différences de culture. C’est quelquefois difficile de communiquer.

F.R. : en tant qu’artiste associé aux Francos Educ, vous bénéficiez d’un temps de résidence au Chantier des Francos. Sur quoi travaillez-vous ?
Mariscal : un projet jeune public, tout public que j’ai commencé à débroussailler cette année. Mes chansons étaient en semi-standby, parce que ça fait des années que j’attends après des producteurs. Mais comme j’avais d’autres projets, je n’ai pas travaillé plus que ça. Comme ça j’ai réfléchi à d’autres choses. Et là je recommence à me dire «Qu’est-ce qu’on fait ? ».

F.R. : avez-vous d’autres projets éducatifs en vue, ou que vous aimeriez réaliser?
Mariscal : j’aimerais me trouver une autre classe orchestre, comme celle avec qui j’ai travaillé ici, et monter un concert réarrangé avec elle. Ou sinon avoir un lieu que je dirigerais. Un lieu de création pour pros et amateurs. Qu’ils puissent être entourés pour bosser. Un lieu de diffusion mais pas que ! Ca, j’aimerais bien ! Pourquoi pas en banlieue dans le 94, ou pourquoi pas ailleurs, à La Rochelle ?

Laura
Photos : Alice

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Francofolies : au coeur des souvenirs du festival http://francosreporters.larochelle.fr/francofolies-au-coeur-souvenirs-du-festival/ http://francosreporters.larochelle.fr/francofolies-au-coeur-souvenirs-du-festival/#comments Thu, 22 May 2014 10:23:18 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2784

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Francofolies : au coeur des souvenirs du festival http://francosreporters.larochelle.fr/2755/ http://francosreporters.larochelle.fr/2755/#comments Thu, 22 May 2014 04:39:17 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2755

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La Sirène: lieu de concert, mais pas seulement… http://francosreporters.larochelle.fr/sirene-lieu-concert-pas/ http://francosreporters.larochelle.fr/sirene-lieu-concert-pas/#comments Thu, 15 May 2014 09:24:02 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2594 LaSirèneLes Francos Reporters en route vers La Sirène ! L’espace de musiques actuelles nous ouvre ses portes le temps d’une visite guidée, nous offrant même le privilège de découvrir quelques coulisses non accessibles au public.

Benoît, avec un sourire communicatif et une gestuelle vivace, nous fait découvrir La Sirène. Un lieu où l’ouverture musicale est au rendez-vous. Son style architectural est un mélange de brut et de neuf, le tout dans un ensemble harmonieux. De vieux silo abandonné, elle est devenue l’Espace de Musiques Actuelles de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle en 2011. 7 millions d’Euros furent nécessaires à la construction de cet édifice, attendu depuis longtemps pour enfin donner à la région de La Rochelle une offre musicale complète.

Spectacles et création musicale
La Sirène est divisée en trois parties. Elle a un espace dédié à la répétition (« Le Quai ») et deux salles de concert: « Le Cap » et le « Balcon ». Si la première peut contenir jusqu’à 1200 personnes, la deuxième veut accentuer la sensation de proximité et d’intimité entre les artistes et le public, et peut en accueillir environ 400. L’équipe de La Sirène ne cherche pas à tout prix à présenter des groupes médiatisés. En effet, le staff offre un total soutien dans l’étape de la création musicale. Qui le souhaite peut louer un studio de répétition à La Sirène, et peut même s’enregistrer, amateurs comme professionnels. Dominique A y a par exemple élaboré et enregistré son dernier album. Et en guise de remerciement, il a tenu à y terminer la tournée qui a suivi.

Gaëlle et Laura
Photos : Timothée

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David, ingénieur du son, nous évoque sa passion pour son métier http://francosreporters.larochelle.fr/radio-1/ http://francosreporters.larochelle.fr/radio-1/#comments Thu, 15 May 2014 04:36:09 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2577

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Le public nous parle du concert de Lior Shoov et Hildebrandt. http://francosreporters.larochelle.fr/radio-2/ http://francosreporters.larochelle.fr/radio-2/#comments Thu, 15 May 2014 04:35:13 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2574

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Alexis HK et Lior Shoov : travail complice http://francosreporters.larochelle.fr/alexis-hk-lior-shoov-travail-complice/ http://francosreporters.larochelle.fr/alexis-hk-lior-shoov-travail-complice/#comments Wed, 30 Apr 2014 11:47:46 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2519 Alexis-HKMaison Deman, sur les remparts, à deux pas des célèbres tours de La Rochelle. Rencontre avec Alexis HK qui, une fois n’est pas coutume, a troqué son costume de chanteur contre celui de coach. Entre deux répétitions l’artiste prend le temps de répondre à nos questions.

Les Francos il connaît, « le festival c’est comme un repère », un événement « authentique et à l’histoire riche et belle » confesse Alexis HK qui place la langue (française !) au cœur de son travail. Aussi il s’est porté volontaire pour donner un coup de main aux artistes soutenus par le Chantier.

LiorShoov il ne l’a pas choisie. Bonne pioche pourtant ! La chanteuse d’origine israélienne a « l’audace de chanter en français » et Alexis HK l’aide à travailler ses textes dans la subtilité de notre langue. Pas question pour autant de lui donner des conseils : « tout le monde apprend ». Avant d’être entendu de la chanteuse il a fallu l’écouter, apprendre avant d’enseigner. « Je devais d’abord lui montrer que j’avais compris et entendu sa démarche ».

Un travail intensif
D’ailleurs, on ne lui marche pas sur les pieds à la petite qui s’est formée en arrêtant les passants dans la rue, « à la dure » pour Alexis HK.Le chanteur a du pénétrer l’univers de la jeune femme pour ajuster ses remarques. Les deux artistes sont parfois passés par des moments difficiles mais productifs et le coach remarque une véritable progression dans le travail de sa protégée : « c’est très positif tout ça ». Durant sa collaboration avec LiorShoov, Alexis HK a insisté notamment sur la manière de la chanteuse de se présenter au public, conseils qu’elle a pu tout de suite mettre en œuvre dans les studios de France Bleu. « Une prestation super et très positive pour la suite de sa carrière » selon Alexis.

Pour le chanteur, l’étape du Chantier est quelque chose d’incontournable et de privilégié : cela fait avancer l’artiste dans son projet professionnel et le fait évoluer tel qu’il est. Alexis HK regrette de n’avoir jamais bénéficié de « dispositif magnifique » comme celui-ci, il est de la génération de ceux qui se sont formés seuls.

Le grand oral
Après trois jours d’intense travail, c’est le grand soir : LiorShoov donne un concert dans la petite salle du Chantier. Peut être, comme Alexis HK,le public aura t-il de « petits frissons » en écoutant la chanteuse.
Le courant est passé entre les deux artistes qui collaboreront certainement dans un avenir proche. Pour le moment, Alexis lui conseille de se documenter sur la poésie française, élément indispensable pour une artiste non-francophone. Malgré tout, LiorShoov reste une solitaire, une indomptée, qui fera sont petit bout de chemin… en toute tranquillité.

Clémentine et Marine
Photo : Justine et Esther

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Yohan Bernard en pleine lumière http://francosreporters.larochelle.fr/yohan-bernard-en-pleine-lumiere/ http://francosreporters.larochelle.fr/yohan-bernard-en-pleine-lumiere/#comments Wed, 30 Apr 2014 10:29:55 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2516 yohann-lumièreLa plupart du temps, il agit dans l’ombre, derrière ses consoles qui lui permettent de mettre en lumière les artistes. Mais aujourd’hui, on braque les projecteurs sur lui et il nous parle de son métier.

Francos Reporters: Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir ingénieur lumière ?
Yohan Bernard: Je suis attiré par le milieu depuis tout petit. Tout le domaine du spectacle me passionne mais je n’ai pas vraiment eu de déclic. Ca s’est fait progressivement.

F.R. : Quel est votre parcours ?
Y.B. : au lycée, un BEP électro-technique pour ensuite déboucher sur un an de formation dans un théâtre à Rochefort. Après quelques stages, j’ai enchaîné par une formation bureau technique du spectacle.

F.R. : Avant de devenir ingénieur, avez-vous exercé d’autres fonctions ?
Y.B. : Oui, en tant que technicien. Plus précisément monteur. Je réglais les projecteurs, je déchargeais les camions. Et puis petit à petit, j’ai monté les échelons.

F.R. : Vous souvenez-vous de votre premier spectacle en tant qu’ingénieur lumière ?
Y.B. : Oui parfaitement bien! Ca c’est passé à la fois super bien et super mal. Je reprenais un spectacle de danse à la va vite et je n’avais pas les bons tops. J’avais quelques effets à envoyer mais je n’étais pas vraiment au point concernant certaines entrées en scène. Heureusement, cela n’a pas trop nui au spectacle et je n’ai eu aucun reproche.

F.R. : Comment prenez-vous en compte les exigences de certains artistes concernant l’adaptation de votre lumière durant les représentations ?
Y.B. : je privilégie vraiment l’échange, de manière à ne pas agir dans la contrainte. J’aime quand les artistes nous préviennent, par exemple quand certains ne veulent aucune fumée, ou souhaitent travailler différemment la lumière. Il y a énormément de dialogue avant la mise en scène.

F.R. : Avez-vous le souvenir d’un concert qui vous aurait laissé sans voix ?
Y.B. : Oui, celui d’Alain Bashung lors de son dernier passage aux Francos avant de décéder. C’était vraiment émouvant dans le sens où tout le monde voyait qu’il était malade. C’était quelque chose de très fort.

F.R. : Si vous étiez une lumière ?
Y.B. : (rires) Euh…. Un projecteur automatique, de sorte à ce que je puisse faire beaucoup de choses, être un objet polyvalent.

Louis et Raphaël
Photo : Cynthia et Marion

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Laurent Michaud : « J’aime la diversité de mon métier ! » http://francosreporters.larochelle.fr/laurent-michaud-jaime-diversite-mon-metier/ http://francosreporters.larochelle.fr/laurent-michaud-jaime-diversite-mon-metier/#comments Wed, 30 Apr 2014 10:21:25 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=2512 Laurent-régisseurDirection le Chantier des Francos, où Laurent Michaud, le régisseur des lieux nous explique son métier.

Plus jeune, ce détenteur d’un BTS en assurance rêvait d’être marin ! Mais pour Laurent Michaud, la bonne voie ce sera celle du spectacle, notamment en tant qu’ingénieur du son. Depuis mars 2008, il exerce le métier de régisseur au Chantier des Francos. Superviseur des demandes techniques des artistes, il s’occupe de l’organisation des représentations et commande le matériel adapté aux différents concerts.

Un métier riche en rencontres
Ce qui le passionne dans le métier, c’est sa diversité, autant au niveau des personnes qu’au niveau technique:  « J’aime le côté relations humaines avec les techniciens et les artistes. On change tout le temps de collègues, on a jamais les mêmes têtes en face de nous. Sur le plan technique, c’est intéressant d’aller chercher des choses qu’on a pas l’habitude de faire ».

Et pour faire face aux horaires pas toujours évidents, l’homme aime pratiquer l’humour : « Si j’étais un artiste, je serais Marlon Brando… En toute modestie ! » nous confie-t-il, et quand on lui demande quel instrument il aimerait être il répond sans hésiter « une basse ! ». Un instrument qu’il pratique régulièrement.

Jessica et Merouane
Photo : Timothée

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