Francos Reporters » pop http://francosreporters.larochelle.fr Fri, 08 Sep 2017 15:41:24 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.9.2 Constance Amiot : « une pop folk songeuse et voyageuse ». http://francosreporters.larochelle.fr/constance-amiot/ http://francosreporters.larochelle.fr/constance-amiot/#comments Tue, 24 Jun 2014 06:13:42 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3105 crédit Frank LoriouAfrique, Etats-Unis, France… Constance Amiot est une voyageuse. Cette passion se retrouve dans chacune de ses chansons. Toujours accompagnée de sa guitare, elle revient avec son nouvel album, 12ème parallèle. Rencontre avec l’artiste de passage au Chantier.

Franco Reporters : vous avez vécu en Côte d’Ivoire, au Cameroun, aux USA, en France… Ces voyages ont-ils forgé votre culture musicale?

Constance Amiot : j’ai eu la chance de grandir dans un melting pot de cultures et d’écouter tous styles de musique, pop, folk, flamenco, jazz, world… Ces voyages et ces environnements ont sculpté ma culture musicale.

 

F.R. : votre dernier album, 12ème Parallèle, vient de sortir. Comment le définiriez-vous ?

C.A. : une pop folk songeuse et voyageuse avec des souvenirs en cavales et des variations de température. Le 12ème parallèle est une ligne imaginaire qui invite au voyage à travers 12 chansons. On traverse des lieux très urbains comme Montparnasse ou Manhattan et puis l’on se retrouve dans des grands espaces en mouvements dans l’Etat du Maryland. On peut se déplacer facilement dans un lieu avec une chanson. J’aime beaucoup cette sensation de liberté et de mouvement que la musique véhicule.

 

F.R. : vous avez déjà une belle carrière. En quoi le Chantier des Francos vous aide-t-il professionnellement?

C.A. : le Chantier des Francos me permet de mener à bien le développement de mon projet dans un environnement artistique et technique optimal. Avec cette résidence, nous avons pu travailler à la création et à la mise en œuvre d’un nouveau spectacle autour de la sortie de l’album. Répétitions, mise en scène, coaching, travail de son et de lumières… Le Chantier m’aide à préparer et conduire mon projet artistique dans un cadre idéal, en vue de rencontres futures avec le public.

 

F.R. : votre guitare, c’est un peu votre 2ème voix ?

C.A. : effectivement ! C’est aussi un instrument nomade que j’emporte partout avec moi, une sorte de compagnon de route. Je n’imagine pas une journée sans ma guitare.

 

F.R. : avec cette relation voix/guitare, on vous compare souvent à Carla Bruni ou encore Charlotte Gainsbourg. C’est un compliment ou ça vous énerve ?
C.A. : s’il y a bien une chose que j’aimerais retirer dans ce métier, ce sont les étiquettes. Ce besoin de mettre les artistes voix/guitare dans des catégories. Lorsque je prends ma guitare, je vois arriver plein d’artistes que j’ai pu écouter, il faut élargir !

 

F.R. : votre parcours, votre vie, vous a donné une culture aussi bien anglophone que francophone. Qu’est-ce qui détermine votre choix de chanter telle chanson en anglais et telle autre en français?
C.A. : j’aime utiliser les langues comme des instruments. Chaque langue à sa palette de sonorités bien différentes. L’écriture permet de traduire une sensation et de saisir une émotion avant de la laisser filer. J’essaie de trouver la langue qui habillera le mieux la chanson tout en restant fidèle à l’émotion du départ.

 

F.R. : pour cet album, vous avez collaboré avec de nombreuses personnes: Julien Gaulier (du groupe Hey Hey My My), JP Nataf (des Innocents, aux Francos le 12 juillet), Colin Russeil (percusionniste de Gaëtan Roussel), Jerôme Attal… Pourquoi autant d’artistes et pourquoi eux?

C.A. : un album est une véritable terre d’accueil pour faire cohabiter des rencontres. C’est un lieu d’échange et de partage. La réalisation de Julien Gaulier m’a permis de m’éloigner un petit peu des rivages folks pour aller vers une pop plus énergique et plus électrique. C’est aussi lui qui m’a conseillé de travailler avec Collin Russeil, un musicien hors pair. JP Nataf est pour moi l’un des plus beaux songwriters de la scène française actuelle. Je suis ravie d’avoir partagé un duo avec lui. Jerome Attal a une élégance et une grâce dans l’écriture qui en donne le vertige… Cet album est en quelque sorte le résultat de toutes les différentes rencontres que j’ai pu faire ces dernières années.

 

F.R : à propos des Innocents : les avez-vous écouté plus jeune ? Irez-vous les voir aux Francos ?

C.A. : c’est un groupe que j’ai découvert tardivement car je n’habitais pas en France à ce moment là. Je me fais une joie d’aller les voir sur scène.

 

F.R. : est-ce que vous vous imaginez vieillir en chanson?

C.A. : vieillir et écrire des chansons qui valent la peine d’être vécues !

 

Texte : Laura

Photo : Frank Loriou

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Blind Digital Citizen trace sa route http://francosreporters.larochelle.fr/blind-digital-citizen-trace-route/ http://francosreporters.larochelle.fr/blind-digital-citizen-trace-route/#comments Thu, 19 Jun 2014 05:35:51 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3073 Blind-Digital_Citizen©RannaudIls s’appellent Louis, Jean, Charles, Florent et François. Tous multi-instrumentistes, ils forment les Blind Digital Citizen, un groupe qui commence à faire parler de lui avec ses sons électro, son énergie rock et ses textes tour à tour sardoniques et poétiques. Rencontre au Chantier.

 

Francos Reporters : quand commence réellement l’aventure Blind Digital Citizen ?

Blind Digital Citizen : l’aventure commence au lycée. Chacun avaient son instrument de prédilection. On se rejoignait à la sortie des cours… Nous étions une bande de potes qui avaient comme point commun un goût prononcé pour la musique. Nous étions loin d’imaginer que nous serions là aujourd’hui. Mais nous le faisions car nous aimions ça, tout simplement.

 

F.R. : comment se répartissent les rôles au sein du groupe ? Qui compose ? Qui écrit ?

Blind Digital Citizen : cela dépend des morceaux. Tout le monde joue de tous les instruments. Les textes sont écrits par ceux qui ont l’inspiration. Nous n’avons pas vraiment de méthodologie précise ! Si un membre du groupe a une idée,  il l’écrit ! Idem pour la composition.

 

F.R. : en 2012, le prestigieux label « Third Side Records » vous a inclus dans sa série Le Podium (ndlr, mini albums de 3 ou 4 titres tirés à 300 exemplaires en vynils), à l’instar de La Femme ou Mungo Park. Qu’est ce qui a changé dans vos vies ?

Blind Digital Citizen : le succès (rires). La notoriété, si on peut parler de notoriété, mais effectivement ça a été un bon tremplin. D’ailleurs, les artistes tels que la Femme et Mungo Park marchent bien. C’est un privilège pour nous d’être passé par là.

 

F.R. : à la vue de votre programmation cette année, pourquoi avoir déposé une candidature aux Chantiers des Francos ?

Blind Digital Citizen : pour des artistes ayant une faible notoriété comme la nôtre, le fait de nous proposer de résider sur place, sans langue de bois nous a plu. De plus, La Rochelle est connu pour son hospitalité, la ville est sympa, et le Chantier des Francos est très professionnel. Ça ne peut être qu’un plus pour nous. C’est une bonne expérience.

 

F.R. : dans quels domaines avez-vous progressé ?

Blind Digital Citizen : dans la gestuelle, la représentation scénique, le chant.

 

F.R. : avec des titres de chansons tels que « War », « Valhalla », ou encore « Reykjavik 402 » les sujets évoqués sont la guerre. Or paradoxalement vos paroles prônent la découverte des émotions, l’amour et l’existentialisme. Pourquoi une telle contradiction ?

Blind Digital Citizen : pas si paradoxal que ça, lorsqu’on s’appelle Blind Digital Citizen ! Mais concrètement oui les titres sont assez contradictoires ! Pas les clips, qui sont abstraits et qui laisse chaque personne interpréter à leur façon les images. Si vous faites allusions à Valhalla, c’est le paradis guerrier des vikings et autres tribus nordiques. Certes guerrier, mais paradis quand même !

 

F.R. : vos représentations scéniques dégagent beaucoup d’énergie. Comment préparez-vous la montée sur scène ?

Blind Digital Citizen : nous sommes encore novices en la matière. Il serait prétentieux d’expliquer cela avec détails, sachant que nous sommes encore en cours d’apprentissage.

 

F.R. : vos chansons évoquant souvent l’évasion, on aimerait

vous proposer un petit jeu :

• Si vous étiez un tableau ? Le Jardin des délices, de Jérôme Bosch

• Si vous étiez une couleur ? Arc-en-ciel (rires).

• Si vous étiez un animal ? Une tortue ninja mutante.

 

F.R. : pour finir, pouvez-vous vous décrire en trois mots.

Blind Digital Citizen : (en choeur) Blind… Digital… Citizen !!!

 

F.R. : question 30 ans des Francos : si vous étiez nés en 1985, quelle chanson française seriez-vous ?

- Mistral gagnant, Renaud

- Marcia Baila, Rita Mitsouko

- Lemon Incest, Gainsbourg

- Pandi Panda, Chantal Goya

Blind Digital Citizen : le choix est difficile… Mais nous choisissons Lemon Incest de Gainsbourg.

 

Yacine et Victor

Photo : Timothée

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