Francos Reporters » constance amiot http://francosreporters.larochelle.fr Fri, 08 Sep 2017 15:41:24 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.9.2 Constance Amiot : « Il n’y a pas de paradis sur terre » http://francosreporters.larochelle.fr/constance-amiot-itw/ http://francosreporters.larochelle.fr/constance-amiot-itw/#comments Tue, 22 Jul 2014 08:01:34 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3854 Constance Amiot et nos 2 jeunes reporters ©Anais

Constance Amiot et nos 2 jeunes reporters ©Anais

Constance Amiot, on a déjà l’impression de bien la connaître pour avoir déjà échangé par mail avec elle (voir notre premier article). Au moment de la retrouver dans sa loge du Théâtre Verdière, après son concert, nous lui proposons quelques questions un peu à part, histoire de mieux découvrir cette chanteuse si attachante.

Francos Reporters : Quel est votre état d’esprit présent ? Comment vous sentez-vous après votre session au Chantier et maintenant que votre concert au Francos s’est bien passé ?

Constance Amiot : Je me sens très bien ! C’est une terre d’accueil ce Chantier des Francos ! Cela m’a permis de développer mon répertoire et de bien utiliser tout l’espace de la scène. C’est un cadre vraiment agréable et on s’y sent bien. C’est très chaleureux !

F.R. : Passons à une interview plus décalée. Quel style choisiriez-vous entre le jazz, la pop et la country ?

C.A. : C’est pas facile comme question mais c’est une bonne question. Moi j’aurais tendance à tout mélanger. Mais je dirais quand même la country !

F.R. : Quel auteur voudriez-vous lire entre Oscar Wilde, Edgar Allan Poe et Victor Hugo ?

C.A. : Je serais plutôt sur Oscar Wilde parce que j’adore tout simplement.

F.R. : Si vous étiez un courant philosophique, vous seriez : le stoïcisme raisonnable qui refuse la recherche de la passion pour atteindre le bonheur, l’épicurisme qui revendique la saveur des choses simples, ou l’humanisme qui place l’homme au centre de toutes les attentions ?

C.A. : Ouh là ! Pour le coup, il faudrait inventer un mot qui réunirait les trois, ça serait l’idéal !.

F.R. : Vous parlez souvent de voyages dans vos chansons, vous seriez plus : « Sur la route » de Walter Salles, « Into the Wild » de Sean Penn ou « Lost in Translation » de Sofia Coppola ?

C.A. : Into the Wild ! Car c’est un très bon film qui traite bien de son sujet.

F.R. : Si vous étiez quelqu’un d’autre, qui seriez-vous ? Pourquoi ?

C.A. : Je ne vois pas un monde sans musique donc je me vois bien dans la peau de Jimmy Hendrix. De retenir tout ce qu’il faisait à la guitare et son expérience sur scène. Même s’il est mort bien trop jeune.

F.R. : Avez-vous une chanson que vous avez honte d’aimer ?

C.A. : Non car j’assume que j’écoute ! Si c’est dans mon répertoire c’est pour une bonne raison.

F.R. : Si vous ne deviez manger qu’une seule chose ?

C.A. : Une seule chose ? Des spaghettis juste nature comme ça c’est très bien !

F.R. : Si vous aviez la possibilité de vivre dans un pays étranger toute votre vie ?

C.A. : Probablement un pays que je ne connais pas encore. Mais il n’y a pas de paradis sur terre donc je continuerais de voyager !

Texte : Merouane et Clémentine

Photo : Anaïs

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Constance Amiot : « une pop folk songeuse et voyageuse ». http://francosreporters.larochelle.fr/constance-amiot/ http://francosreporters.larochelle.fr/constance-amiot/#comments Tue, 24 Jun 2014 06:13:42 +0000 http://francosreporters.larochelle.fr/?p=3105 crédit Frank LoriouAfrique, Etats-Unis, France… Constance Amiot est une voyageuse. Cette passion se retrouve dans chacune de ses chansons. Toujours accompagnée de sa guitare, elle revient avec son nouvel album, 12ème parallèle. Rencontre avec l’artiste de passage au Chantier.

Franco Reporters : vous avez vécu en Côte d’Ivoire, au Cameroun, aux USA, en France… Ces voyages ont-ils forgé votre culture musicale?

Constance Amiot : j’ai eu la chance de grandir dans un melting pot de cultures et d’écouter tous styles de musique, pop, folk, flamenco, jazz, world… Ces voyages et ces environnements ont sculpté ma culture musicale.

 

F.R. : votre dernier album, 12ème Parallèle, vient de sortir. Comment le définiriez-vous ?

C.A. : une pop folk songeuse et voyageuse avec des souvenirs en cavales et des variations de température. Le 12ème parallèle est une ligne imaginaire qui invite au voyage à travers 12 chansons. On traverse des lieux très urbains comme Montparnasse ou Manhattan et puis l’on se retrouve dans des grands espaces en mouvements dans l’Etat du Maryland. On peut se déplacer facilement dans un lieu avec une chanson. J’aime beaucoup cette sensation de liberté et de mouvement que la musique véhicule.

 

F.R. : vous avez déjà une belle carrière. En quoi le Chantier des Francos vous aide-t-il professionnellement?

C.A. : le Chantier des Francos me permet de mener à bien le développement de mon projet dans un environnement artistique et technique optimal. Avec cette résidence, nous avons pu travailler à la création et à la mise en œuvre d’un nouveau spectacle autour de la sortie de l’album. Répétitions, mise en scène, coaching, travail de son et de lumières… Le Chantier m’aide à préparer et conduire mon projet artistique dans un cadre idéal, en vue de rencontres futures avec le public.

 

F.R. : votre guitare, c’est un peu votre 2ème voix ?

C.A. : effectivement ! C’est aussi un instrument nomade que j’emporte partout avec moi, une sorte de compagnon de route. Je n’imagine pas une journée sans ma guitare.

 

F.R. : avec cette relation voix/guitare, on vous compare souvent à Carla Bruni ou encore Charlotte Gainsbourg. C’est un compliment ou ça vous énerve ?
C.A. : s’il y a bien une chose que j’aimerais retirer dans ce métier, ce sont les étiquettes. Ce besoin de mettre les artistes voix/guitare dans des catégories. Lorsque je prends ma guitare, je vois arriver plein d’artistes que j’ai pu écouter, il faut élargir !

 

F.R. : votre parcours, votre vie, vous a donné une culture aussi bien anglophone que francophone. Qu’est-ce qui détermine votre choix de chanter telle chanson en anglais et telle autre en français?
C.A. : j’aime utiliser les langues comme des instruments. Chaque langue à sa palette de sonorités bien différentes. L’écriture permet de traduire une sensation et de saisir une émotion avant de la laisser filer. J’essaie de trouver la langue qui habillera le mieux la chanson tout en restant fidèle à l’émotion du départ.

 

F.R. : pour cet album, vous avez collaboré avec de nombreuses personnes: Julien Gaulier (du groupe Hey Hey My My), JP Nataf (des Innocents, aux Francos le 12 juillet), Colin Russeil (percusionniste de Gaëtan Roussel), Jerôme Attal… Pourquoi autant d’artistes et pourquoi eux?

C.A. : un album est une véritable terre d’accueil pour faire cohabiter des rencontres. C’est un lieu d’échange et de partage. La réalisation de Julien Gaulier m’a permis de m’éloigner un petit peu des rivages folks pour aller vers une pop plus énergique et plus électrique. C’est aussi lui qui m’a conseillé de travailler avec Collin Russeil, un musicien hors pair. JP Nataf est pour moi l’un des plus beaux songwriters de la scène française actuelle. Je suis ravie d’avoir partagé un duo avec lui. Jerome Attal a une élégance et une grâce dans l’écriture qui en donne le vertige… Cet album est en quelque sorte le résultat de toutes les différentes rencontres que j’ai pu faire ces dernières années.

 

F.R : à propos des Innocents : les avez-vous écouté plus jeune ? Irez-vous les voir aux Francos ?

C.A. : c’est un groupe que j’ai découvert tardivement car je n’habitais pas en France à ce moment là. Je me fais une joie d’aller les voir sur scène.

 

F.R. : est-ce que vous vous imaginez vieillir en chanson?

C.A. : vieillir et écrire des chansons qui valent la peine d’être vécues !

 

Texte : Laura

Photo : Frank Loriou

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