L’union fait la force !

 

Photo groupe partenaires - Marion

Dans les coulisses, ils œuvrent sans relâche à la réussite du festival. Leur job ? Trouver des partenaires privés pour les Francos, les accueillir le mieux possible et les rendre visibles. La troupe de Morgane nous accueille avec un grand sourire et beaucoup de bonne humeur. Et nous montre que le mot d’ordre, c’est le travail d’équipe !

Francos Reporters : présentez-vous en deux phrases ?
Morgane : Morgane Motteau. Je travaille pour les Francofolies depuis 10 ans.
Lucille : Lucille Phelippeau. Je travaille au Club Francos, pour les partenaires locaux. Je fais cela depuis 4 ans, mais pas en continu.
Simon : Simon Marcy. Je travaille ici depuis environ 5 ans et je m’occupe de la signalétique en général. Je fais en sorte que l’on ait de la visibilité.
Baptiste : Baptiste Marquois, en stage ici depuis début mai.
(ndlr, se rajoutent en cours d’interview Audrey, également stagiaire, puis le dernier membre de la team, Louis, graphiste, Maïli qui vient d’arriver en stage dans l’équipe)

F.R. : Morgane, quel est le rôle de chacun dans l’équipe ?
Morgane : le travail d’équipe est pour nous très important. Il faut qu’il y ait de l’harmonie, et que chacun ait toujours quelque chose à faire. Lucile s’occupe du personnel lié aux partenaires, et de la gestion des relations publiques locales, le Club Francos. Simon travaille sur l’accueil et sur la signalétique. Il gère aussi une partie des expositions, et fait en sorte que tous les petits cadeaux soient bien distribués. Audrey aide sur l’accueil des partenaires et un peu de graphisme, Baptiste s’occupe de la boutique qui sera sur le festival, et Louis, notre graphiste, donne de la visibilité à tous nos partenaires.

F.R. : Morgane, comment est-ce que vous êtes devenue responsable du service partenariat ?
Morgane: en cumulé ça fait 10 ans que je travaille aux Francofolies. J’ai commencé comme hôtesse, puis j’étais sur l’aménagement et la technique pour arriver à la gestion des partenariats il y a 5 ans.

F.R. : Comment se répartit votre travail sur une année ? Quel est le temps le plus fort et lequel est le plus faible ?
Morgane : A l’automne, je suis dans une phase de prospection pour l’édition suivante, je cherche des nouveaux partenaires. Entre décembre et février, on boucle les contrats avec eux. Et, on commence à préparer les offres pour les places VIP. A partir de février, l’équipe s’agrandit peu à peu. En mai, la phase opérationnelle commence et tout se met en place.

Lucille : pendant 6 mois, je travaille ailleurs en tant que chef de projets événementiels, et seulement après je rejoins Morgane, qui s’occupe de l’organisation des Francofolies pendant toute l’année.

F.R. : comment se fait le choix des expositions?
Simon : en partenariat avec la communication, nous avons choisi 30 photos d’artistes puisque nous sommes sur une édition anniversaire. Une exposition sera sur la cours des Dames et une autre à la Coursive.

F.R. : en quoi l’accueil sur le festival a-t-il évolué ?
Lucille : il y a eu une augmentation des formules, des partenaires, des loges et des deux espaces privatifs. On a aussi amélioré l’accueil des festivaliers, et on a rajouté un coin chaud, alors qu’avant on ne vendait que des sandwichs. On a aussi facilité l’accès aux Personnes en Situation de Handicap.

F.R. : vous êtes en partenariat avec Renault, et sur le site des Francofolies vous offrez des places de concert à 5 euros pour ceux qui possèdent une Renault. Comment on arrive à ce genre d’accord ?
Morgane : nous sommes partenaires avec Renault et la marque souhaitait rajeunir son image. Elle a crée un programme de fidélité qui propose des offres hors-voitures : des places de concerts, de cinéma, etc. Nous nous sommes accordés avec eux pour rentrer dans ce programme. Il est important de répondre aux attentes de ses partenaires, et il faut s’adapter à celles de chacun !
Lucille : Morgane a de l’imagination pour trouver des idées !

F.R. : Baptiste et Audrey, pourquoi avez-vous demandé à être stagiaires aux Francofolies ?
Baptiste : parce que c’est la classe ! J’aime tout ce qui a à faire avec l’événementiel et ce stage correspondait à ce que je voulais faire.
Audrey : le stage, je le trouve complet. Il regroupe tout ce qui me plaît.

F.R. : et le festival, vous y avez déjà assisté ?
Baptiste : je suis venu une fois.
Audrey : Forcément ! Je suis Rochelaise !

F.R. : C’est la trentième édition des Francofolies : un souvenir particulier de sa préparation à nous faire partager ?
Lucille : la séance photos ! Morgane, Simon, et moi nous avons fait une séance de photos très sympas avec des accessoires de musique. Il y a aussi la soirée de David Guetta, dont l’organisation a été compliquée à cause de la pluie : on a tout préparé en deux heures car nous ne savions pas si le concert se tiendrait !
Morgane : il y a aussi celui de ma première année, avec le concert de Noah !
Baptiste : l’année où j’ai été aux Francofolies…
Audrey : au concert de Raphaël, quelqu’un avait fait un malaise devant le bar. On l’avait amené dehors en le portant, cela m’avait marqué.

F.R. : Avez vous une question à poser à un des membres de l’équipe ?
Morgane : Simon, t’es content d’être aux Francos ?
Simon : oui !!!!

Lucille : Baptiste, ce n’a pas été trop dur d’être le nouveau et de t’intégrer ?
Baptiste : je n’ai jamais été embêté.

Baptiste : et vous, vous aimez vos stagiaires?
Morgane : je suis contente de votre travail, et de vous faire découvrir ce travail. Il est important pour moi de prendre des stagiaires, de pouvoir leur transmettre des valeurs.

Simon : Lucile, t’es contente de ce que tu fais ?
Lucille : je suis contente de retrouver tout le monde et, surtout, je voulais travailler à nouveau avec Morgane.

Audrey : ça fait quoi d’être à l’origine de ce mouvement ?
Lucille : t’oublies vite les moments difficiles et, l’année d’après, t’es prête pour recommencer. Tu finis par devenir accro !
Morgane : j’aime bien son côté pétillant et de rêve. Il n’y a que des gens qui te remercient ! et qui sont heureux…

Gaëlle et Raphaël
Photo: Marion