Hill Valley a de l’énergie à revendre

Hill Valley © Anais

Hill Valley © Anais

Les Hill Valley sont fous. Et ils aiment ça ! Nous aussi on aime bien, d’ailleurs. Bonne humeur et découverte sont au rendez-vous ! L’atmosphère est dès le départ conviviale et détendue. Et ils nous révèlent que l’énergie sur scène, hé oui, peut être parfois un problème… Mais de l’énergie, on en veut quand même!

Francos Reporters : les Hill Valley en quelques mots…

Hill Valley : on fait du rock depuis 5 ans, ou un truc comme çà ; et on est contents d’être aux Francofolies… En plus avec des nouvelles coupes de cheveux ! Olivier est guitariste (« et beau gosse! », précise-t-il ), Raphaël est le chanteur, Kevin le batteur, et Cyrille le bassiste !

 

F.R. : Quand avez-vous eu l’idée de créer le groupe ?

H.V. : alors… Fils (Olivier) semble être né pour faire çà. Il y a cinq ans, il a eu l’idée de créer un groupe. Il avait une forte envie de faire de la musique. Tu peux en faire tout seul, mais c’est pas pareil.

 

F.R. : que pensez-vous du Festival des Francofolies?

H.V. : C’est la classe ! On est super-contents de faire des concerts, et puis c’est les Francofolies… Le festival de musique française !

 

F.R. : quels sont selon vous vos points techniques à améliorer, et quels sont vos points forts ? Est-ce que le Festival des Francofolies vous a aidé à vous perfectionner ?

H.V.:  le point fort, c’est sûrement l’énergie sur scène ! Et le point faible… Aussi l’énergie sur scène ! Parce que quand tu bouges beaucoup, tu chantes moins bien, tu as moins de souffle, et tu joues moins bien aussi. Il faut donc améliorer sa technique, pour pouvoir faire ce qu’on fait, tout en jouant mieux musicalement en live. Aux Francofolies, tu es vraiment filmé, tu dois faire des choses sur scène… On a travaillé sur notre présence, sur notre attitude. Mais en fait, toute expérience sur scène est forcément bénéfique.

F.R. : quel est votre meilleur souvenir de concert ?

H.V. :  chacun en a des différents ! À« L’Europe dans tous ses états », par exemple, on venait de rentrer et ils étaient déjà tous chauds! Ils avaient même lancé de la peinture partout ! Une super expérience. Mais après il y a aussi le souvenir d’un concert plus « intime ». Quand on fait un concert chez soi, çà marque ! Il y a aussi le souvenir d’un concert avec des collégiens :  ils sautaient partout ! En fait, ça dépend surtout de la relation qui s’établit avec le public.

 

F.R. : et le pire souvenir ?
H.V. : Les mauvais souvenirs sont bien marquants aussi! Surtout au sens technique. Quand tu as genre une guitare qui marche pas… Ca peut donner des galères !

 

F.R. : si vous pouviez retourner dans le passé, vous choisiriez quel moment de votre vie ? Et est-ce que vous le changeriez?

H.V. : on irait plutôt dans le futur, pour voir ce qu’on sera devenus ! Nous n’avons pas de regret, ce qui est fait est fait. Et on apprend de toutes ses erreurs. Olivier, par contre, aimerait quand-même bien revenir dans le passé pour voir son père quand il était jeune, et se prendre une cuite avec lui !

 

F.R. : Si vous étiez nés en 85, quelle chanson française seriez-vous ? Mistral gagnant (de Renaud), Marcia Baila (de Rita Mitsouko),// Lemon Incest (Gainsbourg)\\ ou Pandi Panda (de Chantal Goya) ?

H.V. :  Pandi Panda ! Mais aussi Gainsbourg ! Sinon, c’est pas possible un mélange de tout ça, mais sans Renaud !

 

Victor et Gaëlle

Photo: Anaïs