Constance Amiot : « Il n’y a pas de paradis sur terre »

Constance Amiot et nos 2 jeunes reporters ©Anais

Constance Amiot et nos 2 jeunes reporters ©Anais

Constance Amiot, on a déjà l’impression de bien la connaître pour avoir déjà échangé par mail avec elle (voir notre premier article). Au moment de la retrouver dans sa loge du Théâtre Verdière, après son concert, nous lui proposons quelques questions un peu à part, histoire de mieux découvrir cette chanteuse si attachante.

Francos Reporters : Quel est votre état d’esprit présent ? Comment vous sentez-vous après votre session au Chantier et maintenant que votre concert au Francos s’est bien passé ?

Constance Amiot : Je me sens très bien ! C’est une terre d’accueil ce Chantier des Francos ! Cela m’a permis de développer mon répertoire et de bien utiliser tout l’espace de la scène. C’est un cadre vraiment agréable et on s’y sent bien. C’est très chaleureux !

F.R. : Passons à une interview plus décalée. Quel style choisiriez-vous entre le jazz, la pop et la country ?

C.A. : C’est pas facile comme question mais c’est une bonne question. Moi j’aurais tendance à tout mélanger. Mais je dirais quand même la country !

F.R. : Quel auteur voudriez-vous lire entre Oscar Wilde, Edgar Allan Poe et Victor Hugo ?

C.A. : Je serais plutôt sur Oscar Wilde parce que j’adore tout simplement.

F.R. : Si vous étiez un courant philosophique, vous seriez : le stoïcisme raisonnable qui refuse la recherche de la passion pour atteindre le bonheur, l’épicurisme qui revendique la saveur des choses simples, ou l’humanisme qui place l’homme au centre de toutes les attentions ?

C.A. : Ouh là ! Pour le coup, il faudrait inventer un mot qui réunirait les trois, ça serait l’idéal !.

F.R. : Vous parlez souvent de voyages dans vos chansons, vous seriez plus : « Sur la route » de Walter Salles, « Into the Wild » de Sean Penn ou « Lost in Translation » de Sofia Coppola ?

C.A. : Into the Wild ! Car c’est un très bon film qui traite bien de son sujet.

F.R. : Si vous étiez quelqu’un d’autre, qui seriez-vous ? Pourquoi ?

C.A. : Je ne vois pas un monde sans musique donc je me vois bien dans la peau de Jimmy Hendrix. De retenir tout ce qu’il faisait à la guitare et son expérience sur scène. Même s’il est mort bien trop jeune.

F.R. : Avez-vous une chanson que vous avez honte d’aimer ?

C.A. : Non car j’assume que j’écoute ! Si c’est dans mon répertoire c’est pour une bonne raison.

F.R. : Si vous ne deviez manger qu’une seule chose ?

C.A. : Une seule chose ? Des spaghettis juste nature comme ça c’est très bien !

F.R. : Si vous aviez la possibilité de vivre dans un pays étranger toute votre vie ?

C.A. : Probablement un pays que je ne connais pas encore. Mais il n’y a pas de paradis sur terre donc je continuerais de voyager !

Texte : Merouane et Clémentine

Photo : Anaïs